"Nous prendrons dans les semaines qui viennent notamment avec mes homologues allemand et italien un certain nombre d'initiatives pour marquer clairement que la Libra, qui doit être lancée en 2020, n'est pas la bienvenue en Europe, parce que c'est notre souveraineté qui est en jeu", a déclaré le ministre français de l'Economie.
"Nous n'acceptons pas qu'une entreprise multinationale privée ait la même puissance monétaire que les Etats souverains qui sont soumis au contrôle démocratique, c'est-à-dire au contrôle du peuple, a-t-il ajouté, s'exprimant en marge des réunions du FMI et de la Banque mondiale à Washington.
Vérifications à faire
Le G7 avait déjà convenu que la condition sine qua non pour lancer les cryptomonnaies stables, comme la Libra, était l'instauration d'un cadre juridique, alors que les ministres des finances ont préconisé d'évaluer les risques que posent les monnaies numériques stables avant qu'elles ne soient lancées.
Mais les Européens semblent vouloir aller plus loin, en interdisant la Libra.
agences/br