Le SECO a également revu à la hausse la croissance au 3e
trimestre à 0,5%, contre 0,3% lors de la première estimation.
L'amélioration survenue à partir du 2e semestre faisait suite à
quatre trimestres de recul. La contraction de l'économie helvétique
n'en demeure pas moins sévère sur l'ensemble de l'année.
Le PIB a reculé de 1,5% en 2009, alors qu'il a affiché une
hausse de 1,8% en 2008. La balance commerciale a livré des
impulsions favorables à la croissance au 4e trimestre 2009,
explique le SECO dans son communiqué. La consommation et les
investissements en biens d'équipement ont également
progressé.
ats/jeh
Le SECO reste prudent
Le chef de la direction de la politique économique du Secrétariat d'Etat à l'économie Aymo Brunetti met en garde contre toute euphorie après deux trimestres consécutifs de croissance: l'économie suisse ne se rétablit que laborieusement.
Des risques considérables persistent, a indiqué mardi Aymo Brunetti. La reprise actuelle de l'économie mondiale est en grande partie "artificielle", car elle repose partiellement sur les mesures de soutien prises par les Etats. L'évolution de l'économie mondiale à l'expiration de ces programmes de relance est incertaine.
Dans le contexte actuel, l'impact de l'abandon de la politique monétaire expansionniste est rempli d'incertitude, estime Aymo Brunetti. Ce dernier renvoie en outre à l'endettement colossal de nombreux Etats, comme le reflète la crise financière grecque.
La croissance de 0,7% au 4e trimestre est réjouissante, juge toutefois Aymo Brunetti. Le plus remarquable demeure la large assise de la reprise. Il souligne en particulier l'évolution positive des investissements en biens d'équipement et de la consommation, deux piliers de la conjoncture.