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Importante acquisition étrangère pour Xstrata

Xstrata renforce sa position dans le nickel
Xstrata renforce sa position dans le nickel
Le groupe minier zougois Xstrata va racheter le canadien Falconbridge, quatrième producteur mondial de nickel. Les actionnaires ont approuvé une nouvelle OPA s'élevant à 21,2 milliards de francs.

A 99,85 % des voix, les actionnaires ont donné leur aval à cette
nouvelle offre publique d'achat (OPA), plus élevée, lancée par
Xstrata à la mi-juillet. Le groupe zougois, côté à la bourse suisse
et au stock exchange de Londres, emploie près de 24 000 personnes
dans le monde. Ses activités se déploient sur quatre continents et
dans neuf pays.

Négociation serrée

Xstrata détient déjà quelque 25% de Falconbridge, et a par
ailleurs promis à ses actionnaires un dividende extraordinaire de
0,75 dollar canadien par titre. Au total, le capital-actions du
groupe est ainsi valorisé à 24,1 milliards de dollars canadiens
(26,7 milliards de francs).



En 2005, Inco, deuxième producteur mondial de nickel, avait tenté
sans succès d'acquérir sa compatriote Falconbridge, quatrième
producteur mondial de nickel, afin de créer un leader mondial du
secteur établi au Canada.



En mai dernier, Xstrata avait lancé sa contre-offre. Et en juin,
le producteur de cuivre américain Phelps Dodge avait à son tour
fait une offre, de 40 milliards de dollars sur le duo
Inco-Falconbridge.

Flaconbridge accepte l'offre

Mais à la fin juillet, Inco se retirait des tractations,
laissant le champ libre à Xstrata. La semaine dernière, la
direction de Falconbridge a finalement recommandé à ses
actionnaires d'accepter l'offre de Xstrata.



agences/ruc

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Un géant en pleine santé

Xstrata a vu son bénéfice net bondir de 42,1 % à 1,13 milliard de dollars (1,39 milliard de francs)au premier semestre 2006 par rapport à janvier-juin 2005.

Le chiffre d'affaires a grimpé de 37,5 % à 5,17 milliards. Quant au bénéfice opérationnel (EBIT), il s'est incrit à 1,94 milliard (+ 83%).

Une bataille mondiale

Les géants miniers mondiaux se livrent une âpre bataille pour s'emparer des sociétés minières canadiennes, un secteur en pleine ébullition.

La demande en métaux de la Chine pousse les prix du cuivre, du nickel et du zinc à des niveaux jamais établis.

Les entreprises cherchent à fusionner pour réduire leurs coûts à un moment où les gisements s'épuisent et les nouvelles découvertes se font rares.