"Rencontrez le nouveau membre de l'équipe On. En tant qu'entrepreneur, Roger Federer travaillera avec nous pour créer la prochaine génération de chaussures de haute technologie suisse", annonce la marque dimanche dans une publication sur Instagram. "Il nous aidera à continuer de construire un esprit d'athlète dans notre équipe gagnante. Parce que si quelqu'un sait des choses sur la victoire, c'est bien lui", poursuit On Running.
"La somme est assez importante pour que j'aie dû bien réfléchir" explique pour sa part Roger Federer dans la presse dominicale alémanique. Il ne s'agit donc pas de simple sponsoring, mais bien d'une participation dans la start-up zurichoise, qui n'en est plus à ses débuts. Plus de 7 millions de personnes portent déjà ces baskets suisses dans le monde, principalement pour les loisirs et la course à pied.
Long terme
Roger Federer sera, selon toute vraisemblance, plus qu'un simple ambassadeur. Selon un article du New York Times, le tennisman suisse a d'ores et déjà travaillé sur les prochains modèles de la marque et pourra intervenir au niveau marketing.
L'arrivée de la superstar du sport suisse ouvre donc de nouvelles perspectives pour la marque créée en 2010 et qui compte quelque 500 employés à travers le monde. Le Bâlois veut d'ailleurs s'investir sur le long terme et se dit très enthousiaste à l'idée de collaborer avec une jeune entreprise en plein boom.
"Quelque chose d'incroyable"
Pour Tarcis Ançay, ancien vainqueur de Sierre-Zinal et patron d'un magasin de sport, l'argument suisse tape dans le mille. "Les gens sont sensibles à ça, c'est une marque développée par des Zurichois. Elle a quelque chose de particulier, par ses couleurs, sa structure, sa légèreté. Pour le peu de personnes qui ne connaissaient pas encore cette marque, c'est indéniable que ça va booster les ventes, ça va être quelque chose d'incroyable", assure-t-il.
Preuve que Roger Federer lui aussi y croit: cet été, en marge de Roland Garros, il est apparu sur les réseaux sociaux avec des On aux pieds, laissant ses Nike au vestiaire.
Sandra Zimmerli/gma