Selon une information du quotidien 24Heures, un mail a été envoyé la semaine dernière aux employés du groupe pour leur annoncer la disparition de postes. Et selon Catherine Laubscher, secrétaire régionale Unia Neuchâtel, c'est un site bien particulier de Philip Morris qui serait touché par cette restructuration.
"Ce n'est pas le site de production qui est visé, mais plutôt Philip Morris International (PMI), actif notamment dans la recherche et le développement", explique-t-elle mardi dans La Matinale. "Le comité syndical de Philip Morris Production n'a donc pas été informé."
Catherine Laubscher précise cependant que des personnes travaillant à PMI ont bien reçu l'information selon laquelle 350 postes pourraient disparaître prochainement entre Neuchâtel et Lausanne.
En pleine phase de réflexion
Philip Morris, de son côté, ne communique pas de chiffres pour le moment. C'est trop tôt, a expliqué le groupe à la RTS. En revanche, le cigarettier confirme être en pleine phase de réflexion sur son modèle organisationnel. La multinationale souhaite concentrer ses activités vers le tabac sans fumée et cela aura certainement des conséquences.
"Il y a quelque temps, nous avons annoncé un changement de l'organisation pour faire face à nos ambitions d'un monde sans fumée, où les cigarettes seront remplacées rapidement par des produits moins nocifs basés sur la science", rappelle le responsable de la communication chez PMI Tommaso Di Giovanni. "Depuis, nous avons embauché de nouveaux profils professionnels et agrandi notre organisation. Nous sommes maintenant dans une phase où nous évaluons la meilleure organisation pour faire face aux nouveaux défis. Et c'est clair qu'on discute des changements dans les fonctions centrales."
Philip Morris communiquera plus en détail sur ce projet durant le premier trimestre 2020.
Cynthia Racine/oang