La rentabilité moyenne des fonds propres s'est montée à 24,4%
contre 20,6% au premier trimestre de l'an passé, a indiqué mardi le
CSG. Dans le détail, elle s'est fixée à 27,4% (22,9%) pour le
secteur bancaire et à 15% (12%) pour celui de l'assurance
(Winterthur).
L'afflux de nouveaux capitaux a été considérable, ces derniers
atteignant 31,1 milliards de francs à fin mars. Pour mémoire, sur
l'ensemble de 2005, ce montant s'était inscrit à 58,4 milliards de
francs. Des sommes que le CSG est allé grapiller du côté de la
clientèle fortunée en Suisse, en Europe ainsi qu'Amérique du Nord
et du Sud.
Bonnes affaires dans la banque d'investissement
Dans les affaires liées à ces clients, appelées Wealth
Management et regroupées dans la division Private Banking, l'afflux
d'argent frais s'est fixé à 14,5 milliards de francs, soit la
moitié du total.
A l'issue de la période sous revue, l'établissement gérait des
avoirs à hauteur de 1553,6 milliards de francs, 4,7% de plus qu'au
31 décembre 2005. Le CSG a également réalisé de bonnes affaires
dans la banque d'investissement, le bénéfice avant impôts des
activités poursuivies de sa division Investment Banking s'envolant
de 68% au montant record de 1,564 milliard.
Private Banking: le bénéfice explose
La division Private Banking a quant à elle accru son bénéfice
avant impôts de 34% à 1,308 milliard de francs. Son unité wealth
Management y a participé pour 963 millions de francs, un montant en
hausse de moitié par rapport à janvier-mars 2005. L'entité banque
de détail, Corporate & Retail Banking, a elle affiché une
croissance de 4% à 345 millions.
Troisième division bancaire du CSG, Asset Management a augmenté
son bénéfice avant impôts de 13% à 234 millions de francs. Du côté
de l'activité d'assurances, la Winterthur a «confirmé la solidité
de ses affaires», selon M. Grübel, son résultat avant impôts
s'étoffant de 21% à 505 millions.
ats/suh
La direction ne cache pas sa satisfaction
Se présentant désormais comme une banque intégrée, avec trois divisions bancaires et une active dans l'assurance, le CSG a déjà réalisé en trois mois pas loin de la moitié du bénéfice net dégagé sur l'ensemble de 2005.
Un résultat qui s'était établi l'an passé à 5,85 milliards de francs, mais qui avait souffert de charges exceptionnelles de 1 milliard.
Le patron du CSG Oswald Grübel s'est dit "très satisfait" de la performance réalisée au cours des trois premiers mois.
L'orientation favorable des marchés s'est traduite "par de fortes activités clients pour nos division Investment Banking, Private Banking et Asset Management".
La grande banque table sur la poursuite de la croissance mondiale jusqu'à fin 2007. Les taux d'intérêt ne devraient pas augmenter considérablement d'ici la fin de l'année. Le CSG prévoit que le dollar restera stable face aux principales monnaies.