Après avoir introduit son ancienne division ophtalmique Alcon en Bourse l'an dernier, la multinationale planche désormais sur une autonomisation de sa filiale biosimilaires et génériques Sandoz et une concentration sur son coeur de métier, indique le compte-rendu annuel publié mercredi.
Sur le plan opérationnel, l'excédent d'exploitation (Ebit) trimestriel s'est envolé de plus d'un tiers à 1,82 milliards de dollars, porté par le produit de désinvestissements notamment. Le bénéfice net par contre s'est érodé de 7% à 1,13 milliard, plombé par une charge fiscale non récurrente.
Bénéfice net
Sur l'ensemble de l'année écoulée, l'Ebit a gagné 8% à 9,09 milliards (14,11 milliards hors exceptionnels). Le bénéfice net, marqué en 2018 par le produit de la cession des parts dans la coentreprise avec GlaxoSmithKline (GSK) dans les médicaments sans ordonnance, a été élagué de 44% à 7,15 milliards de dollars (12,10 milliards hors exceptionnels).
Pour l'exercice en cours, la direction anticipe une croissance de 5 à près de 10%.
Plus de 10 millions pour le patron
Le directeur général (CEO) de Novartis, Vasant Narasimhan, a vu sa rémunération bondir au cours de l'exercice écoulé. En tout, le quadragénaire américain a empoché rien de moins que 10,62 millions de francs. L'année précédente, le dirigeant avait reçu 6,68 millions pour les 11 premiers mois passés à la tête du colosse pharmaceutique rhénan.
L'équipe dirigeante de Novartis a touché dans son ensemble une rémunération de 66,5 millions de francs, après 66,3 millions en 2018. Ce montant comprend les indemnités de départ de deux directeurs, qui ont quitté l'entreprise en cours d'exercice.
ats/gma