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Leclanché va supprimer un emploi sur quatre

Les piles Leclanché.
Leclanché va abandonner les piles au plomb sur son site d'Yverdon
Le fabricant de piles vaudois Leclanché va licencier 30 de ses 120 employés et procédera à 5 mises à la retraite anticipée. La mesure s'explique par l'abandon des activités touchant à la technologie du plomb à Yverdon.

Une technologie cédées à l'américain Enersys. L'accord annoncé
vendredi soir porte sur la vente des activités commerciales de
l'unité d'affaires batteries de Leclanché.



La transaction, dont le montant n'est pas dévoilé, devrait se
concrétiser en janvier prochain, a indiqué vendredi le groupe
vaudois désormais contrôlé à 80 % par l'allemand German
Capital.

Certains collaborateurs réengagés

Enersys, dont le siège se trouve en Pennsylvanie, va reprendre
le portefeuille clientèle et les contrats liant Leclanché à ses
principaux clients.



Le chiffre d'affaires en jeu se monte à 8-10 millions de francs,
qui se répartit entre le stationnaire et la maintenance. La société
américaine va également réemployer certains collaborateurs de
Leclanché.

Restructuration débutée 2003

Pour l'entreprise vaudoise, la cession des activités liées à la
technologie du plomb signifie la fin d'une restructuration entamée
en 2003. La production de ces accumulateurs à Yverdon-les-Bains
cessera progressivement. Les 35 personnes affectées par la mesure
bénéficieront d'un plan social, dont le détail n'est pas précisé
dans le communiqué. Le texte a été négocié avec la commission
d'entreprise.



ats/tac

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Avenir dans le lithiumion

Pour Leclanché, l'avenir se présente dans les technologies d'avant-garde comme le lithiumion et le lithium polymère. Après avoir trouvé un nouveau partenaire financier, à savoir German Capital, l'entreprise du Nord vaudois a racheté en mars une start-up allemande, la bavaroise Bullith, spécialisée dans la technologie au lithium pour fabriquer des batteries souples.

Elle a également réorganisé sa distribution. Plus récemment, en octobre, Leclanché s'est allié tout en gardant son autonomie avec le français Uniross, leader européen des batteries rechargeables. La firme yverdonnoise disait alors compter bientôt renouer avec les chiffres noirs après un premier semestre 2006 ponctué par une perte nette de 1,41 million de francs.