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Swissmetal: nouvelle ronde de discussions

Martin Hellweg compte les offres de reprise sur les doigts de la main
Martin Hellweg, patron de Swissmetal, est aussi présent à Tramelan
La deuxième ronde de négociations sur l'avenir de l'usine Swissmetal Boillat de Reconvilier (BE) a débuté jeudi en début d'après-midi à Tramelan (BE) sous l'égide de Rolf Bloch.

Les parties doivent discuter de la place de Reconvilier dans la
stratégie du groupe. Le médiateur fédéral Rolf Bloch n'a pas voulu
se prononcer sur les chances de succès de sa médiation. «On navigue
à vue», a-t-il déclaré à son arrivée. Il a précisé qu'il ne
donnerait plus d'informations avant vendredi.



Cette nouvelle séance de médiation, qui réunit des représentants
du personnel, des membres de la direction du groupe - dont le
directeur général Martin Hellweg - ainsi qu'une délégation du
syndicat Unia, est prévue sur deux jours.

Enjeux cruciaux

La première rencontre n'avait débouché sur aucun résultat
concret. Les protagonistes de ce conflit du travail devraient
discuter des 120 licenciements annoncés par la direction le 8
février, ainsi que de l'ancrage des sites de Reconvilier, Dornach
(SO) et Lüdenscheid (D) dans la stratégie de Swissmetal. Le
scénario idéal pour les gens de la Boillat passerait par une sortie
du groupe.



Ces négociations ont repris alors que le climat est loin d'être
apaisé malgré la reprise du travail depuis près d'une semaine. Les
ouvriers ne font toujours pas confiance aux cadres de Dornach (SO)
venus dans le Jura bernois pour remplacer ceux qui ont été
licenciés pour avoir appuyé la grève.



ats/nr

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Tension persistante

Les ouvriers de la Boillat ont suspendu leur mouvement de grève le 23 février pour donner une chance à la médiation.

Mais la paix du travail reste très fragile. En cas d'échec des négociations, le personnel peut reprendre la grève et la direction procéder aux 120 licenciements suspendus le temps de la médiation.

La tension est aussi palpable entre clients et direction, selon l'Association des fabricants de décolletages et de taillages.

Pour être livrées, certaines entreprises doivent signer un document stipulant qu'elles ne pourront pas réclamer des dommages et intérêts si les commandes ne peuvent être effectuées, notamment en cas de conflit du travail.