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Les bons chiffres du chômage en mars

La bonne tenue de l'économie au secours des sans-emploi
Le taux de chômage a chuté de 0,2% en mars, à 3,6%
Le chômage a reculé en Suisse en mars. Le taux de chômage a régressé de 0,2% par rapport à février pour s'établir à 3,6%, selon les chiffres publiés vendredi par le Secrétariat d'Etat à l'économie (seco). Le taux retrouve le niveau du mois de septembre.

A la fin mars, 143'249 personnes étaient inscrites au chômage,
soit 6850 de moins que le mois précédent. Le nombre de chômeurs
n'avait plus reculé dans une telle proportion depuis l'an
2000.



L'ensemble des demandeurs d'emploi inscrits se chiffre à 212'486
personnes, soit 5908 de moins que le mois précédent. Le nombre de
places vacantes annoncées aux offices du travail a progressé de 750
unités pour s'établir à 11'721.

Plus gros recul depuis 2000

Un tel recul n'avait plus été observé depuis l'an 2000, a
indiqué vendredi à l'ATS le directeur du marché du travail au
Secrétariat d'Etat à l'économie (seco), Jean-Luc Nordmann. Corrigé
en variations saisonnières, la diminution du nombre des chômeurs
inscrits s'élève à 1949.



Pour le directeur du seco, ce bon résultat est à mettre sur le
compte de la reprise conjoncturelle. Les chiffres du chômage sont
en régression pour la septième fois consécutive et, pour la sixième
fois d'affilée, ce recul a passé la barre des 1000 personnes,
a-t-il expliqué.

En chiffres absolus, le nombre de chômeurs inscrits est de 3,5%
inférieur à la moyenne annuelle relevée en 2005 (148'537). La
baisse observée en mars par rapport au mois précédent a été plus
marquée en Suisse romande et au Tessin (-4,9% à 55'091) qu'en
Suisse alémanique (-4,4% à 88'158), note encore le seco dans un
communiqué.

20-30 ans les plus touchés

Les jeunes demeurent les plus touchés par le chômage, puisque
les moins de 30 ans représentaient en mars 31,4% des chômeurs
inscrits. Les 20-24 ans (19'293 personnes/taux de 5,7%) arrivent en
tête des classes d'âge les plus frappées par le phénomène, suivis
des 25-29 ans (19'720/taux de 4,6%).



Les statistiques du seco ne montrent aucune différence
structurelle entre les sexes. Mais si M. Nordmann déplore le
taux de chômage «trop élevé» chez les 20-24 ans, il se réjouit que
le nombre de moins de 25 ans inscrits aux offices de chômage ait
diminué de 3000 personnes en un an.



Par ailleurs, selon les données provisoires fournies par les
caisses de chômage, 2856 personnes avaient épuisé leurs droits aux
allocations-chômage en janvier dernier. Sur l'ensemble de l'année
2005, la moyenne mensuelle s'élève à 3166 personnes, le chiffre le
plus élevé depuis 1998.



ats/sn

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La situation en Suisse romande

Les régions latines conservent des taux de chômage de 5,1% en moyenne, nettement supérieurs aux 3,1% alémaniques.

Genève arrive en tête avec 15'759 personnes inscrites au chômage, soit un taux de 7,1%. Suivent Vaud (17 122/5,1%), Neuchâtel (3872/4,5%), le Jura (1429/4,2%), le Valais (5069/3,7%), Fribourg (4030/3,2%) et Berne (2,8%).

A l'exception du Valais, où pour des raisons essentiellement saisonnières le taux de chômage a regressé de 0,7 point, les cantons romands montrent des baisses allant de 0,2 à 0,1 point. A Neuchâtel, le taux de chômage est resté stable.