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Les cours du brut à des sommets historiques

Les prix du brut atteignent des sommets
Les prix du brut influencés notamment par la crise iranienne.
Les cours du brut ont battu un nouveau record historique mardi à Londres, à quelques cents du seuil de 70 dollars. Les tensions avec l'Iran et les problèmes au Nigéria poussent investisseurs et spéculateurs à l'achat.

A Londres, sur l'IntercontinentalExchange (ICE), le baril de
Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a atteint le prix de
69,70 dollars vers 08h50 GMT. Vers 16h00 GMT (18h00 HEC), les
opérateurs prenaient leurs bénéfices et le baril cédait 12 cents à
68,63 dollars sur l'échéance de mai.



Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light
sweet crude» pour livraison en mai reculait de 44 cents à 68,30
dollars.

Tensions

Ce sont les tensions entre l'Iran et les Etats-Unis qui
inquiètent prioritairement les opérateurs. La République islamique
refuse de renoncer à l'enrichissement de son uranium, ce qui lui
vaut d'être la cible de pressions internationales. L'Iran,
quatrième producteur mondial de brut, produit environ 4 millions de
barils par jour (mbj). Il exporte surtout vers l'Asie et l'Europe,
mais pas aux Etats-Unis.



Aux risques géopolitiques s'ajoutaient des craintes sur
l'approvisionnement en brut et en essence. Le marché est à l'heure
actuelle privé de plus de 600 000 barils par jour (selon une
estimation haute) de pétrole nigérian, d'une qualité très appréciée
des raffineurs, car facile à convertir en essence.



«La pénurie de brut léger nigérian est d'autant plus inquiétante
que l'on s'approche de la haute saison de consommation d'essence»
que représente l'été aux Etats-Unis, observait Kevin Norrish,
analyste à la banque Barclays Capital.



agences/st

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Des soucis aussi avec le Nigéria

Parallèlement au cas iranien, le marché est à l'heure actuelle privé de plus de 600.000 barils par jour de pétrole nigérian, d'une qualité appréciée des raffineurs, car facile à convertir en essence.

Un important champ géré par Royal Dutch Shell dans ce pays est notamment à l'arrêt depuis un certain temps. Il devrait rouvrir dans les prochains jours.

"La pénurie de brut léger nigérian est d'autant plus inquiétante que l'on s'approche de la haute saison de consommation d'essence aux Etats-Unis (cet été, ndlr), sur un marché particulièrement serré", observent les experts.

Les réserves américaines d'essence sont en baisse continue depuis plus d'un mois, et les opérateurs s'attendent encore à voir annoncée mercredi une baisse de 2,2 millions de barils la semaine dernière aux Etats-Unis.