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Swissmetal: expert neutre pour la "Boillat"

Harmonisation scolaire, UBS et meurtre d'un adolescent
Swissmetal: Jürg Müller ira à la "Boillat" en tant qu'expert neutre
Rolf Bloch, médiateur à Swissmetal, a dévoilé mercredi le nom de l'expert qui se penchera sur l'usine de Reconvilier (BE). Il s'agit de Jürg Müller, ex-directeur de la fabrique de papier Biberist (SO).

Jürg Müller est directeur de la société de conseils MKR &
Partner à Soleure. Il bénéficie d'une longue expérience
industrielle et devrait trouver les voies et moyens d'une pleine
production à Reconvilier, selon Rolf Bloch.

Il s'agit de faire en sorte que la logistique et la production
soient en phase, selon le médiateur. Les parties en conflit avaient
accepté, lors d'une séance de médiation tenue au début du mois, de
consulter un expert neutre.

Relancer la production

L'expert devra trouver une solution avec des représentants de la
direction et du personnel. L'objectif est que la production
reprenne à plein régime sur le site du Jura bernois.



Sa venue avait été annoncée mardi, mais son nom n'avait pas été
dévoilé. Le syndicat Unia a salué la venue de Jürg Müller tout en
réclamant un plan social pour les 112 collaborateurs licenciés par
Swissmetal.



On ignore encore quand se déroulera la prochaine séance de
médiation. Cela dépendra du résultat de la visite de l'expert, a
expliqué Rolf Bloch.



AP/cab

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La "Boillat" restera dans Swissmetal

Swissmetal entend bel et bien conserver le site de la «Boillat» à Reconvilier (BE) dans sa stratégie future.

Il en va de la survie du groupe métallurgique soleurois dont les différentes entités sont interdépendantes, a répété son patron Martin Hellweg dans une interview parue samedi dans la «Neue Zürcher Zeitung».

Le choix de Dornach pour concentrer les activités de fonderie ne fait que renforcer la dépendance de Reconvilier vis-à-vis de l'ensemble.

Cette décision stratégique, arrêtée l'automne passé, contrecarre les vieux rêves d'indépendance de Reconvilier, ajoute Martin Hellweg.

Aux yeux de l'Allemand, le conflit actuel a notamment été attisé par la surenchère que se livrent autorités jurassiennes et bernoises pour se poser en protectrices de la région.

Martin Hellweg a aussi salué la médiation en cours sous l'égide de l'ancien industriel Rolf Bloch, entamée fin février après une grève de 30 jours.