Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light
sweet crude" pour livraison en août a terminé en hausse de 1,26
dollar à 75,19 dollars. Il est monté en séance jusqu'à 75,40
dollars, un record historique depuis le début de sa cotation à New
York en 1983.
Le précédent record datait du 21 avril dernier, où le baril
avait atteint 75,35 dollars en séance et clôturé à 75,17 dollars.
Le contrat pour livraison en septembre est monté en séance jusqu'à
76,20 dollars, celui d'octobre jusqu'à 76,80 et celui de novembre
jusqu'à 77,25 dollars.
Géopolitique en cause
"La géopolitique continue d'attirer l'attention du marché
pétrolier", a commenté Kevin Norrish, analyste à la banque Barclays
Capital. "Bien qu'elle ne soit pas directement liée au marché de
l'énergie, l'annonce du tir d'essai de sept missiles nord-coréens a
peut-être ajouté à la prise de conscience que la géopolitique
mondiale est actuellement dans un état de fortes turbulences",
a-t-il estimé.
Les tensions actuelles avec l'Iran sur son dossier nucléaire
restent l'une des principales sources d'inquiétude du marché, qui
craint une réduction des exportations de ce gros producteur d'or
noir.
afp/sn
Stocks US au plus bas
Le marché était aussi fébrile dans l'attente du rapport hebdomadaire sur l'état des stocks de carburant américain.
Celui-ci sera publié jeudi par le département américain de l'Energie, soit un jour plus tard que d'habitude en raison de la fête nationale.
Depuis une semaine, les opérateurs s'inquiètent du très fort niveau de la demande américaine en essence, alors que les stocks sont inférieurs à leur niveau de l'an dernier et que les prix du carburant sont très élevés.