Sur le seul deuxième trimestre, le bénéfice s'est inscrit à 2,15
milliards de francs contre 919 millions sur avril-juin 2005, soit
un chiffre légèrement inférieur au record de 2,6 milliards du
premier trimestre, a annoncé le groupe mercredi dans un communiqué
(voir le lien ci-dessous).
L'afflux net de nouveaux capitaux s'est élevé à 30,1 milliards.
La rentabilité des fonds propres de ce même trimestre s'est établie
à 21,6% pour le groupe et à 23,4% pour son secteur bancaire. «Nos
efforts pour construire une organisation intégrée puissante gagnent
de l'élan», s'est réjoui le patron du CSG, Oswald Grübel, cité dans
le communiqué.
Le CSG précise, qu'étant donné l'accord portant sur la vente des
affaires d'assurance annoncée en juin, les résultats du groupe ont
été révisés de manière à refléter la Winterthur en tant
qu'activités abandonnées. Celle-ci a généré un bénéfice net de 286
millions au deuxième trimestre.
L'avenir en rose
En matière de perspectives, le CSG juge que dans la poursuite de
l'expansion économique mondiale, sa banque intégrée est bien
positionnée pour tirer parti de la création de richesse et de
l'activité accrue des entreprises, particulièrement sur les marchés
émergents.
En outre, les synergies attendues de l'intégration sur le plan des
revenus et au niveau opérationnel, ainsi que la stricte
surveillance des coûts, contribueront aussi à accroître encore la
rentabilité, explique le groupe.
ats/ap/sun
Clariant: un quart de bénéfice en moins
Le groupe Clariant, actif dans les spécialités chimiques, a enregistré une baisse de son bénéfice net au 1er semestre. Comparé à celui de la même période de 2005, il a reculé de 24% à 109 millions de francs, a-t-il annoncé mercredi.
Cette contraction du résultat tient essentiellement à des coûts de restructuration, selon Clariant. Le chiffre d'affaires des activités poursuivies a pour sa part augmenté de 8% à 4,192 milliards de francs durant ces six mois, la moitié de cette progression étant liée à des effets monétaires.
Le groupe a revu à la baisse ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice, compte tenu notamment des hauts coûts pour l'énergie, la logistique et les matières premières. Il vise désormais une croissance de son résultat opérationnel avant effets extraordinaires de quelque 60 millions de francs, contre 100 millions estimés jusqu'ici.
Pour le premier semestre, ce résultat s'est inscrit à 286 millions de francs (213 millions en déduisant les effets extraordinaires).