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Banques cantonales hostiles à la banque postale

Le nombre des offices postaux a fortement diminué au cours des dernières années.
La Poste aimerait obtenir une licence bancaire
Les banques cantonales sont plus que jamais opposées à la création d'une banque postale. Seule une privatisation intégrale de Postfinance avec soumission à l'autorité de contrôle serait envisageable, d'après l'UBCS.

L'Union des banques cantonales suisses (UBCS), par la voix de
son président Paul Nyffeler qui s'exprimait vendredi à Fribourg, a
une nouvelle fois concentré son attention sur la banque postale
souhaitée par le géant jaune. «Une activité privée n'a pas à
financer des tâches de service public assurées par La Poste.»



Au-delà de la crainte de voir arriver dans une banque postale un
nouveau concurrent dans le paysage bancaire helvétique, Paul
Nyffeler a encore plaidé en faveur de la suppression du lien entre
les loyers et les taux hypothécaires. Une telle règle «enfreint les
principes fondamentaux de l'économie de marché», a-t-il répété.

40 milliards sous gestion

Toujours l'an dernier, les banques cantonales, sans leurs
filiales, ont administré et géré plus de 260 milliards de francs. A
titre de comparaison, Postfinance affichait des fonds sous gestion
de 40 milliards, que le géant jaune aimerait pouvoir utiliser plus
librement sur le marché des crédits en obtenant une licence
bancaire.



ats/sn

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L'UBCS, un acteur qui compte

L'Union des banques cantonales suisses constitue un acteur majeur de la banque en Suisse en contrôlant une part de marché de 30%, avec un bénéfice net cumulé de 2 milliards de francs en 2005.

Les établissements cantonaux sont au nombre de 24. Ils entretiennent un réseau de 820 agences et comptent près de 17'000 employés.