Au 30 septembre, le secteur comptait 41'728 employés, soit une
hausse de 4,3 % ou de 1730 personnes par rapport à 2004. Après une
fluctuation de plusieurs années autour des 40'000 travailleurs, la
hausse s'avère très marquée, note la Convention patronale de
l'industrie horlogère suisse, en publiant mercredi ses
statistiques.
Il faut remonter à 1981 pour retrouver de tels chiffres (45'885).
Reste qu'à l'époque, la courbe était sur la pente descendante, note
l'association faîtière. La branche était alors au beau milieu d'une
mutation, qui l'a fait passer de quelque 90'000 personnes en 1970 à
moins de 30'000 en 1987.
Du côté du nombre d'entreprises, la tendance est plutôt à la
stabilisation, même si quatre maisons supplémentaires sont venues
grossir les rangs. Au total, la branche comptait 593 entreprises à
fin septembre 2005.
L'Arc horloger loin devant
La plus grande partie des effectifs (91,4 %) se concentre sur un
arc constitué par sept cantons. Neuchâtel est en tête (11'142
travailleurs, soit 26,7 %), suivi de Berne (8684 personnes ou 20,8
%) et de Genève (7111 personnes, 17 %). Viennent ensuite le Jura
(4078), Soleure (3688 employés), Vaud (3454) et Bâle (902).
En dehors de cette aire, seuls le Tessin (1278 employés), le
Valais (547), Schaffhouse (428) et Fribourg (248) ont une activité
horlogère significative, note la Convention patronale.
ats/jab
Répartition du personnel
74,3 % des employés sont actifs dans les ateliers des entreprises, auxquels s'ajoute 1,2 % d'employés à domicile.
L'administration occupe 21,1 % du personnel.
La direction emploie 3,4 % des effectifs.
La proportion hommes-femmes est plutôt homogène, avec 22'659 collaborateurs (54,3 %) et 19'069 collaboratrices (45,7 %).
Qualification essentielle
Le niveau de formation ne cesse de gagner en importance dans une industrie toujours plus active dans le haut de gamme.
Désormais, 8,4 % des collaborateurs en production bénéficient d'une formation supérieure et 42 % possèdent un diplôme de métier (CFC suisse ou titre étranger équivalent).
Les effectifs des personnes non qualifiées ou semi-qualifiées représentent 47,9 % du personnel de production et 39,9 % de l'ensemble des effectifs.