Ayant franchi cette barre psychologique la veille, le SMI
poursuivait son ascension mercredi (voir
ci-contre). Une tendance amorcée il y a 30 jours à peine,
qui a permis à l'indice de gagner plus de 500 points pour
s'approcher de son plus haut de l'année, réalisé en date du 11 mai
à 8159 points.
Entreprises profitables
Pour mémoire, au pire moment de la correction entamée avant
l'été, le SMI avait chuté à 7123 points à la mi-juin. Après avoir
hésité à la hausse quatre semaines durant, il a ensuite redécollé
avec le lancement de la saison de publication des comptes
semestriels des entreprises cotées à la Bourse suisse.
A l'image des banques UBS et Credit Suisse, les résultats
apparaissent pour le moins solides pour l'heure. D'un point de vue
macro-économique, la Bourse suisse, et avec elle les autres places
mondiales en général, profite à court terme d'un relâchement des
craintes inflationnistes aux Etats-Unis.
ats/ruc
Le SMI tiré vers le haut par les banques
Dans la journée, l'indice SMI a progressé de 0.43%, soit un gain de 34.39 points, à 8089,71 points, contre 8055,32 points mardi à la clôture.
Toujours au cours de cette journée, 509'198'270 titres ont été échangés à la Bourse suisse, représentant un volume de transaction de 4'629'612'021 CHF.
UBS, qui représente plus de 13% de l'indice, a contribué à près de deux tiers de la hausse du SMI (21.34 points). Le Credit Suisse Group, 7.84% de l'indice, a pesé pour 8.13 points et ABB pour 3.51 points.
A l'inverse, le SMI a été tiré vers le bas par les titres Nestlé (-4.05 points pour 16.81% de l'indice, soit la troisième société en terme de poids dans l'indice SMI) et Roche (-7.34 points pour le quatrième contributeur à l'indice avec 16,07%).