Sans donner de détails précis sur les cibles visées, Carsten
Schloter a indiqué que ces acquisitions auraient en tout cas lieu
en Europe et qu'elles se focaliseraient sur des domaines porteurs
comme le large bande. «Nous n'investirons pas dans des activités en
déclin», a-t-il indiqué.
Le Conseil fédéral, à la fin de l'année dernière, a mis un coup de
frein aux ambitions d'expansion de Swisscom à l'étranger, alors que
celui-ci visait l'opérateur irlandais Eircom et que la rumeur lui
prêtait des ambitions sur le danois TDC. La décision a entraîné
début 2006 la démission de Jens Alder, le prédécesseur de Carsten
Schloter.
ats/ruc
Un géant tourné vers l'intérieur
Swisscom - dont le capital est détenu à 62% par l'Etat, qui lui a désormais interdit de racheter d'anciens monopoles - réalise la majeure partie de son chiffre d'affaires sur le marché intérieur.
Depuis un semestre, le groupe a réussi à regagner des parts de marchés sur le réseau fixe, à contre-courant de la tendance actuelle. Cette évolution est liée à l'expansion des activités dans l'ADSL.