«Le bassin de population romand et
de France voisine, quelque 2,5 millions de personnes, ne permet pas
de développer un réseau très dense de dessertes
intercontinentales», explique Robert Deillon.
Mais le directeur rappelle que l'AIG a tout de même certaines
destinations lointaines au menu, dont New York et des villes moyen
orientales et africaines.
Plusieurs critères
«A terme, deux ou trois destinations nord-américaines possèdent
un réel potentiel. Tout comme Bangkok. Sans parler de la Chine ou
de l'Asie en général. Mais un vol intercontinental doit répondre à
un certain nombre de critères: fréquence élevée, qualité de la
compagnie et offre conséquente de sièges affaires. Nous ne voulons
pas qu'une compagnie ouvre un vol pour le fermer trois ans plus
tard», a-t-il ajouté.
ats/het
Deux pistes? Même pas en rêve
Quant au développement de l'AIG avec une deuxième piste, Robert Doillon estime qu'il n'est pas envisageable, «même pas en rêve. Les règlements internationaux obligent à avoir une distance d'au moins 500 mètres entre deux pistes. C'est tout simplement impossible au vu de la configuration de notre plate-forme».
15 millions de passagers en 2020
Le directeur de l'Aéroport International de Genève estime raisonnable de compter sur 15 millions de passagers d'ici 2020, avec une hausse annuelle de 3% des voyageurs.