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Manifestation de soutien pour la Boillat

Soutien populaire marqué pour les ouvriers de la "Boillat"
Plusieurs personnalités présentes à Reconvilier
La nouvelle manifestation de soutien aux employés de la Boillat samedi à Reconvilier a mobilisé beaucoup moins de monde que le rassemblement de février. Un demi-millier de personnes sont tout de même venues exprimer leur solidarité au personnel.

«Notre lutte n'est pas terminée», a lancé à la foule le
porte-parole des ouvriers Nicolas Wuillemin. «Notre grève, qui pour
le moment n'est que suspendue, pourrait bien continuer si telle
était la volonté des ouvriers», a affirmé Nicolas Wuillemin lors de
la partie officielle de la manifestation.

Durcissement pas exclu

Un durcissement du conflit n'est donc pas exclu à l'approche
d'une semaine cruciale avec la reprise de la médiation. Plusieurs
orateurs, dont notamment le conseiller national popiste Joseph
Zisyadis (VD), le conseiller d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard et
le maire de Moutier Maxime Zuber, étaient présents à
Reconvilier.

Fête tout le week-end

Mais la démonstration ne s'est pas arrêtée à la manifestation
proprement dite, puisque des concerts, dont celui de Thierry
Romanens, et des animations de rue étaient prévus durant la
soirée.



Les festivités se prolongeront encore dimanche, agrémentées par un
débat sur le "Libre commerce et dégradation des conditions de
travail".



agences/cab/hof

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Les employés sont inquiets

Le premier juin, le représentant des ouvriers Nicolas Wuillemin - licencié et interdit de site - a dénoncé la situation toujours précaire au sein de l'entreprise, sur le plan du climat et de l'organisation du travail.

Il a rappelé que des machines étaient encore à l'arrêt et que l'usine manquait toujours de matières premières.

Nicolas Wuillemin n'a pas exclu l'adoption de nouvelles mesures de lutte.

Le porte-parole des ouvriers dit craindre que la direction ne transfère certaines machines sur les sites de Dornach (SO) et de Lüdenscheid (A).

«Reconvilier ne deviendrait alors plus qu'un atelier de finition avec une soixantaine d'employés», craint-il.