Le marché du pétrole en légère reprise
Les cours du pétrole se sont très légèrement repris vendredi matin, après quatre séances de baisse depuis lundi. Le marché est partiellement rassuré par l'apaisement relatif au Liban.
Vers midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en
septembre gagnait 20 cents à 73,92 dollars. Sur la plateforme
d'échanges électroniques du New York Mercantile Exchange, le baril
de «light sweet crude» pour livraison en septembre (nouveau contrat
de référence) valait 74,37 dollars, en hausse de 10 cents par
rapport à la veille.
Depuis leurs records historiques à 78,40 dollars vendredi à New
York et 78,18 lundi matin à Londres, les prix ont cédé jusqu'à plus
de 8%. Deux éléments expliquent principalement cette
tendance.
Premièrement, même si les bombardements israéliens se poursuivent
au Liban, et qu'un cessez-le-feu n'est toujours pas à l'ordre du
jour, il ne semble pas que la Syrie ou l'Iran soient prêts à
s'impliquer directement dans le conflit.
Situation rassurante aux USA
Deuxièmement, les Etats-Unis ont vu leurs réserves de brut, mais
aussi d'essence, progresser la semaine dernière, selon le
Département américain de l'énergie. Cette évolution est rassurante
en pleine saison de haute consommation, même si les analystes les
moins optimistes notaient que la demande d'essence ne cesse
d'accélérer.
agences/sn
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Records à la pompe
Les prix des carburants atteignent désormais des niveaux record en Suisse. Plusieurs compagnies pétrolières ont augmenté mardi de trois centimes le prix du litre d'essence et de diesel.
Le prix à la colonne du litre d'essence sans plomb 95 est maintenant de 1,79 franc alors qu'il est de 1,83 franc pour la sans plomb 98 et de 1,80 franc pour le litre de diesel.
En termes réels, les prix restent toutefois en dessous des plus hauts historiques, mais l'écart se resserre.
Selon les calculs de Barclays Capital, en dollars actuels corrigés des effets de l'inflation, il faudrait que les cours atteignent 89,40 dollars pour battre leurs plus hauts de 1979, après la révolution iranienne.
Les prix du brut sont particulièrement sensibles aux tensions au Proche et au Moyen-Orient, une région qui compte pour 20% de la production mondiale de brut.