Modifié

Chômage stable à 3,1% en juillet

image chomage
Chômage: la décrue du nombre d'inscrits s'est poursuivie en juillet
Le taux de chômage est resté stable à 3,1% en Suisse en juillet, par rapport à juin. Le nombre de personnes inscrites a néanmoins régressé de 1112, à 121'725.

Le marché du travail est resté vigoureux en Suisse en juillet,
parvenant à absorber l'arrivée des jeunes diplômés sur le marché.
Le taux de chômage s'est stabilisé à 3,1 %. Le nombre de personnes
inscrites a néanmoins une nouvelle fois évolué à la baisse. Le
recul du nombre de chômeurs a été de 1112 par rapport à juin, à
121'725, a indiqué lundi le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO)
dans un communiqué.



Ce mouvement s'est révélé insuffisant pour avoir un impact sur le
taux. En données corrigées des variations saisonnières, l'effectif
des chômeurs a diminué pour le onzième mois consécutif (- 945
personnes), s'est réjoui le directeur du marché du travail au SECO,
Jean-Luc Nordmann. Le taux désaisonnalisé ressort à 3,3 %
(inchangé).

Fin de l'année scolaire

«Cela montre que la bonne conjoncture continue à se répercuter
positivement sur le marché du travail», selon le directeur du
marché du travail au SECO, Jean-Luc Nordmann. Il met tout
particulièrement en avant le fait que le niveau du chômage des
jeunes, toujours en hausse à la fin de l'année scolaire, a moins
fortement progressé en juillet de cette année qu'en 2005.



Parmi les 15-19 ans, le nombre de nouveaux inscrits auprès des
offices régionaux de placement (ORP) a crû de 1415 au cours du mois
sous revue, à 6486. Cette hausse était de 1615 il y a un an. Chez
les 20-24 ans, la statistique des chômeurs s'est accrue de 193
personnes, à 15 271, contre une hausse de 361 en juillet
2005.



Août et septembre n'en continueront pas moins à voir affluer de
nouveaux jeunes sans emploi, comme l'expérience le montre. Le taux
de chômage va par conséquent «légèrement augmenter», a indiqué
J.L.Nordmann.

Automne: mauvaise saison

Ensuite, l'automne aura immanquablement un impact saisonnier
défavorable, lié à la baisse de l'activité touristique. Sur
l'année, Jean-Luc Nordmann compte avec un taux de chômage moyen de
3,3 %, soit quelque 130 000 chômeurs. La décrue devrait se
poursuivre l'an prochain, avec un taux de 2,8 %. Le précédent plus
bas annuel remonte à 2002, avec 2,5 %.



agences/stp

Publié Modifié

2'962 personnes en fin de droits en mai

Sur les 2'962 personnes ayant épuisé leurs droits aux prestations de l'assurance-chômage en mai dernier, 906 personnes (31%) étaient toujours inscrites à un office régional de placement (ORP) et apparaissaient dans la statistique fin juillet.

460 personnes (15%) avaient trouvé un emploi dans l'intervalle.

Concernant les 1'596 personnes restantes (54%) qui n'étaient plus inscrites à un ORP, diverses hypothèses sont envisageables: reprise d'une activité lucrative, retrait du marché du travail, formation, départ à l'étranger.

Hausse à Genève

Au niveau géographique, en Suisse romande, Genève, qui tient depuis des années la palme du canton au plus fort chômage de Suisse, est le seul à avoir vu son taux grimper. La hausse y est ressortie à 0,1 point, soit 6,9 % de la population active.

Le Valais a en revanche vu le nombre de chômeurs régresser de 0,2 point à 2,5 %. C'est le plus bas niveau de la Suisse latine.

Fribourg compte 2,8 % de chômeurs (stable), le Jura 3,6 % (stable), Neuchâtel 3,9 % (stable) et Vaud 4,5 % (- 0,1 point).

Zurich affiche un taux de 3,1 %, en baisse d'un dixième de point, comme au niveau national.

Le canton de Berne ne recense quant à lui que 2,2 % de chômeurs, un niveau inchangé sur un mois.