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Climat de consommation bon, selon l'UBS

Couchepin, tennis et ouragan
Malgré un léger repli, l'indicateur UBS reste optimiste
L'indicateur UBS de la consommation en Suisse a reculé en juillet, à 1,88 alors qu'il était à 2,22 en juin et 1,92 en mai. Malgré ce repli, les économistes du numéro un de la banque helvétique se montrent optimistes.

Ils estiment en effet que le climat de consommation reste bon.
Pour étayer leur prévision, ils rappellent mardi dans un communiqué
que l'indice reste «largement» au-dessus de sa moyenne
pluriannuelle de 1,49 et signale ainsi une consommation privée
toujours vigoureuse.

Recul dans l'automobile

Le repli de juillet s'explique notamment par un net recul des
nouvelles immatriculations de voitures, et l'évolution des affaires
du commerce de détail, selon l'enquête de l'institut conjoncturel
KOF-EPFZ.



Mais les chiffres de l'emploi qui affichent une tendance positive
depuis plus d'un an (+0,4 % au 2e trimestre en rythme annuel), en
particulier, plaident pour le maintien d'un climat de consommation
globalement bon.



Selon les économistes de l'UBS, les meilleures perspectives sur le
marché de l'emploi devraient stimuler la consommation des ménages
durant le reste de l'année. Compte tenu de ces facteurs, l'UBS
table toujours sur une progression de 1,9 % de la consommation des
ménages en 2006. Elle continue par ailleurs à estimer la croissance
du produit intérieur brut (PIB) à 3 %.

Indicateur avancé

L'indicateur UBS de la consommation est calculé à partir de cinq
sous-indicateurs: les ventes de nouvelles voitures, l'évolution des
affaires du commerce de détail, le nombre de nuitées hôtelières
payées par des Suisses, l'indice du sentiment des consommateurs
ainsi que le chiffre d'affaires helvétique des cartes de crédit
effectués par le biais de l'UBS.



Selon l'UBS, son indicateur montre avec une avance d'environ trois
mois sur les chiffres officiels l'évolution de la consommation des
ménages en Suisse. Celle-ci, à raison de 61%, est de loin le plus
important composant du PIB national.



ats/tac

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Résultats semestriels: hauts et bas

La Banque cantonale du Valais (BCVs) a réalisé un bénéfice brut de 44,5 mio au 1er semestre. Ce résultat - un nouveau record - est de 8,4% supérieur à celui réalisé durant la même période de 2005. Le bénéfice net s'est fixé à 23,4 mio (+7,5%).

Le Groupe Banque Privée Edmond de Rothschild a vu son bénéfice net bondir de 76 % au 1er semestre à 95,4 mio. Les actifs sous gestion ont enregistré une «belle progression». Le bénéfice brut s'établit à 148,3 mio (+55%).

Galenica a vu son bénéfice net croître de 22,7% au 1er semestre à 54,2 mio. Le chiffre d'affaires du groupe pharmaceutique et de distribution de médicaments bernois a progressé de 1,6% pour s'établir à 1,046 mrd. Le bénéfice opérationnel s'est élevé à 59,8 mio (+4,6%).

Charles Vögele a vu reculer ses ventes et son bénéfice après six mois. Le résultat net de la première chaîne suisse de confection a chuté de 60% en l'espace d'un an à 13,5 mio. Le chiffre d'affaire est de 627,6 mio (-5,6%).

Affichage, le groupe publicitaire genevois, a accru ventes et bénéfice au 1er semestre par rapport aux six premiers mois de 2005. Le chiffre d'affaires a grimpé de 12,1% à 162,6 mio et le bénéfice net s'est fixé à 13,4 mio (+2,3%).