Le club des douze entreprises milliardaires
L'an dernier, 12 sociétés suisses ont dégagé un bénéfice net supérieur au milliard de francs. En tête de ce classement figure l'UBS, avec 14,7 milliards, seule entreprise à dépasser la barre des dix milliards.
Suivent Novartis (8,09 milliards de bénéfice net), Nestlé
(7,99), Credit Suisse (5,85) et l'assureur Zurich Financial
Services (4,39), selon la liste publiée dans le «Top-2006» des plus
grandes entreprises de Suisse édité par le journal économique
alémanique «Handelszeitung» .
Plus loin arrivent Roche (2,39 milliards), Swisscom (2,35) et le
groupe minier Xstrata (2,25), puis le cimentier Holcim (1,82
milliard), le groupe de luxe genevois Richemont (1,71) et Swiss Re
(1,45).
Nouveau venu
Un nouveau venu s'est hissé dans ce club des milliardaires en
termes de bénéfice net, l'assureur Winterthur (1,06 milliard). A
noter que ce dernier faisait l'an dernier encore partie du Credit
Suisse Group, qui a annoncé en juin sa vente au français Axa pour
13,4 milliards de francs.
ats/tac
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Salaires de chef
Les patrons (CEO) et présidents de conseil d'administration (PCA) sont aussi ceux dont les rémunérations font d'année en année l'objet de polémiques.
En tête de liste, Marcel Ospel, PCA d'UBS, a ainsi reçu 24 millions de francs au titre de l'exercice 2005.
Seul à l'accompagner chez les plus de vingt millions, le CEO/PCA du groupe pharmaceutique Novartis, Daniel Vasella, affiche une rémunération de 21,3 millions.
Suivent Franz Humer, CEO/PCA de Roche avec 14,7 millions, Peter Brabeck, CEO/PCA de Nestlé avec 13,76 millions et Walter Kielholz, PCA du Credit Suisse avec 12,1 millions.
Viennent ensuite 25 patrons dont les revenus s'échelonnent entre 8,6 et 2 millions de francs.