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Le PIB a progressé de 1,9% en 2005

L'horlogerie est à l'honneur dans plusieurs quotidiens
L'horlogerie a notamment profité de la croissance en 2005
L'économie suisse a enregistré une croissance soutenue l'an dernier. Selon les premières estimations des comptes nationaux, le produit intérieur brut à prix courants, soit en termes réels, a progressé de 1,9 % à 455,6 milliards de francs.

Le résultat des comptes nationaux 2005 est encore plus positif
sur le plan du revenu national brut (RNB), dont la progression est
de 3,4 % à prix courants. Selon l'OFS, la croissance enregistrée
l'année dernière doit beaucoup aux sociétés financières, notamment
aux revenus de commissions des intermédiaires.

Les sources de croissance

Le commerce et la santé ont été les moteurs de la croissance en
2005 dans le secteur tertiaire. Dans le secteur secondaire, les
branches exportatrices comme l'horlogerie, la chimie et l'industrie
des machines ont tiré la croissance grâce au niveau élevé des
investissements et la bonne santé de l'économie mondiale.



La croissance doit beaucoup également à l'industrie du bâtiment,
dont la vigueur s'est manifestée dans tous les domaines:
construction de logements privés et infrastructures industrielles
et commerciales.



En raison des programmes d'économies, seules les administrations
publiques enregistrent une croissance négative. La demande
intérieure finale, qui inclut la consommation des ménages et la
formation de capital immobilisé, affiche une croissance légèrement
moins vigoureuse qu'en 2004. La progression s'élève en 2005 à 2,2 %
à prix courants et à 1,4 % aux prix de l'année précédente.

Balance commerciale

Après l'année record de 2004, le solde positif de la balance des
exportations et des importations de bien et services se contracte à
30,8 milliards de francs à prix courants.



Mais le solde calculé aux prix de l'année précédente s'est
s'amélioré par rapport à 2004, du fait de la baisse des prix à
l'exportation (meilleure compétitivité). Le solde positif de la
seule balance des services progresse au niveau jamais atteint de
27,7 milliards de francs à prix courants.



Mais cette hausse, imputable notamment aux commissions bancaires,
ne compense pas la baisse enregistrée pour les échanges de biens,
malgré la croissance réelle de la chimie et de l'horlogerie.



agences/stp/nr

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Les ménages restent prudents

Après une reprise marquée en 2004, la demande intérieure finale a enregistré une croissance légèrement plus faible en 2005, tant à prix courants (+2,2%) qu'aux prix de l'année précédente (+1,4%).

Les dépenses de consommation des ménages, qui représentent plus de 60% du PIB, ont progressé de 2,2% à prix courants et de 1,3% aux prix de l'année précédente.

Malgré l'amélioration conjoncturelle, les ménages restent prudents quant à leur situation financière future et hésitent à se lancer dans de grands achats. Ceci a empêché une croissance plus forte de leurs dépenses de consommation finale en 2005.