C'est en visioconférence, devant une assemblée de 99 nounours à vocation caritative, que Swatch Group a présenté et détaillé jeudi ses résultats 2019 à la presse.
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Mais sans surprise, c'est l'impact du Covid-19 qui a nourri la session des questions-réponses. Il y en avait une quinzaine, envoyées par mail (une par journaliste) et auxquelles, fidèle à lui-même, Nick Hayek a répondu avec flegme, un peu d'humour et pas mal de relativisme.
Redémarrage des activités en Chine
"Cette crise est difficile mais elle est temporaire", a martelé le patron de Swatch Group. Elle ne date que de deux mois et - citant l'exemple de la Chine, son plus grand marché où les activités ont redémarré - il s'est voulu rassurant.
Concernant l'impact du Covid-19, Swatch Group a confirmé avoir réduit ses capacités de production et de vente en Suisse. Si aucun site n'a pour l'instant été totalement bouclé, plusieurs chaînes de production ont été redimensionnées, d'autres arrêtées et le temps de travail des collaborateurs a été réduit.
Pas de licenciements
Cela concerne 42% des effectifs en Suisse jeudi au moment de la conférence de presse, un pourcentage qui pourrait cependant s'élever à 60% voire 70% d'ici quelques jours. Citant l'adage paternel "peu de dette et beaucoup de cash", Nick Hayek l'a promis: "il n'y aura pas de licenciements".
Didier Pradervand/oang