Vers 9h15, le SMI se situait à 8514,74, avant de baisser sous
les 8500. A 10h20, le SMI dépassait à nouveau les 8500 pour se
situer à 8505,87.
Multiples facteurs en cause
Cette poussée matinale a été étayée par les bons préalables
américains et japonais, notent des courtiers. Les intervenants
avaient aussi anticipé la décision de la Banque centrale européenne
de relever jeudi d'un quart de point à 3,25% le principal taux
directeur de la zone euro.
Ce nouveau record est aussi porté par les performances des titres
bancaires. L'UBS gagnait en effet 1,07% à 75,25 francs à 10H30
(+1,5% la veille) et le Credit Suisse 1,9% à 74,35 francs(+1,2%).
Mercredi, c'est le prix bas du pétrole qui avait soutenu le
marché.
Bonne ambiance
Selon un trader, les volumes traités en Bourse font penser que
les banques présenteront des résultats records sur neuf mois.
Mercredi, le gagnant du jour se nommait d'ailleurs Julius Bär (+
2,1% à 127,30 francs).
Les courtiers notent que l'ambiance est bonne et ils tablent sur
une poursuite des gains jusqu'à la fin de l'année. Les fondements
sont nettement meilleurs que lors des autres phases élevées du SMI
et les cours ne sont pas surévalués, a relevé un courtier.
Cette bonne ambiance s'est aussi retrouvée outre-Atlantique
mercredi. La Bourse de New York a fini en forte hausse, l'indice
Dow Jones prenant 1,04% et terminant à un nouveau record.
Le Nasdaq gagnait lui 2,07% à la cloche. Le Dow Jones a poursuivi
sur sa lancée de mardi, où il avait pour la première fois dépassé
son sommet de clôture de 11'722,98 points qui datait du 14 janvier
2000.
ats/cab
Le prix du pétrole à la baisse
Les prix du brut sont tombés mercredi sous la barre des 58 dollars, avant de rebondir en fin de séance, alors que le nouveau renflouement des stocks aux Etats-Unis a rassuré un marché désormais inondé de pétrole à l'approche de l'hiver.
Sur le marché de New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre est tombé au plus bas depuis le 16 février, à 57,70 dollars avant de terminer en hausse de 73 cents à 59,41 dollars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a pris 79 cents à 59,22 dollars, après avoir lui aussi fait une incursion sous les 58 dollars, tombant au plus bas depuis le 30 décembre 2005, à 57,70 dollars.
Entre leur cours de clôture de vendredi et leur plus bas de mercredi, les cours ont cédé plus de 5 dollars, soit 8% de leur valeur.
Ils ont ainsi chuté de 27% depuis les records de plus de 78 dollars d'il y a deux mois.
Les investisseurs ont réagi mercredi à l'annonce par le département américain de l'Energie (DoE) d'une hausse généralisée des stocks pétroliers la semaine dernière aux Etats-Unis.
Les réserves de brut ont progressé trois fois plus que prévu, à un niveau 6,7% supérieur à celui de l'an dernier à la même époque.