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Détente sur le marché du pétrole

Le crépuscule du pétrole pour bientôt?
Deux bonnes nouvelles pour les marchés pétroliers
Les prix du pétrole se repliaient fortement lundi en réponse à l'arrêt des combats au Liban et à la décision de BP de maintenir la moitié de sa production en Alaska pendant la durée des travaux sur ses oléoducs.

A Londres, sur l'IntercontinentalExchange (ICE), le baril de
Brent de la mer du Nord reculait de 1,45 dollar (-1,9%) à 74,25
dollars sur l'échéance de septembre. A New York, le baril de "light
sweet crude" pour livraison en septembre perdait 1,35 dollar à
73,00 dollars lors des échanges électroniques.

Situation au Liban analysée

L'annonce de la trêve au Liban a rassuré les marchés, même si
les analystes se montraient encore prudents lundi. Ils attendent
surtout de voir comment seront respectés sur le terrain les accords
négociés aux Nations Unies.



"Avec un peu de chance, le fait qu'il y ait une trêve, même si
elle est fragile, signifie que le conflit ne va pas se propager
ailleurs au Moyen-Orient", a estimé pour sa part Bruce Evers,
analyste à la banque Investec.



Les marchés redoutaient surtout qu'une poursuite des combats au
Liban n'entraîne les pays voisins producteurs de pétrole dans le
conflit, en particulier l'Iran, soutien de longue date du
Hezbollah.

BP rassure

Les prix du brut reculaient également en réaction à l'annonce
faite vendredi soir par le groupe britannique BP de maintenir la
moitié de sa production sur le champ pétrolier de Prudhoe Bay en
Alaska, en même temps qu'il répare les oléoducs endommagés par la
corrosion.



BP devait initialement fermer la totalité du champ, qui est le
plus gros des Etats-Unis avec une production de 400'000 barils par
jour en temps normal, soit 8% de la production nationale. Il compte
désormais maintenir une production de 200'000 barils par
jour.



afp/nr

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Demande toujours forte

La détente observée lundi sur les marchés pétroliers n'entraînera pas de baisse drastique, selon les analystes. La demande reste en effet incroyablement importante dans certains pays malgré les prix élevés du pétrole, en particulier en Chine.

Les regards sont aussi braqués sur l'Iran, qui continue à s'opposer à la communauté internationale avec son programme d'enrichissement d'uranium. Le pays est le quatrième producteur mondial de brut.

Le marché continue également de surveiller la situation en Irak et au Nigeria, où le groupe Shell a recommencé à produire 173'000 barils par jour après la réparation d'une fuite sur l'un de ses oléoducs.