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Téléphonie mobile: opérateurs sous pression

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Téléphonie mobile: la Comco augmente la pression sur les opérateurs
Berne veut stimuler la concurrence dans la téléphonie mobile. La Commission fédérale de la communication (ComCom) pourrait à l'avenir fixer elle-même le prix des frais de terminaison et les imposer à Swisscom, Orange et Sunrise.

Mais il faudra encore patienter pour voir une baisse des prix.
Lorsqu'une personne appelle avec son portable un numéro d'un
opérateur concurrent, ce dernier perçoit des frais de terminaison.
Ils se montent à quelque 20 à 30 centimes par minute et
représentent des millions de francs au total. La Comco s'est
aperçue que les lois du marché ne jouent pas suffisamment dans ce
domaine.

Tarifs trop élevés

En comparaison avec le niveau des prix en Europe, les tarifs de
terminaison restent encore trop élevés. Sur la base de ce constat,
la Commission de la communication (ComCom) obtient, selon la loi
sur les télécommunications, la possibilité de fixer pour le futur
les tarifs de terminaison des trois opérateurs dominants sur le
marché de la téléphonie mobile. Il pourrait cependant s'écouler
encore plusieurs mois jusqu'à ce qu'une décision en ce sens tombe,
selon Peter Bär, secrétaire de la Comcom.



Déjà chargé d'instruire une procédure sur cette question, l'Office
fédéral de la communication estime de son côté que la décision de
la Comco pourrait conduire à une baisse des prix à moyen terme,
selon sa porte-parole Caroline Sauser.

Autre enquête de la Comco

Une autre enquête de la Comco est à bout touchant. En cours
depuis octobre 2002, elle porte cette fois non plus seulement sur
une question de position dominante, mais sur d'éventuelles
perceptions de frais de terminaison abusifs. Si cela est avéré, les
opérateurs risquent des amendes salées. En avril dernier, la Comco
avait menacé Swisscom d'une amende de près de 500 millions de
francs.



agences/stp

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Contestations

Les opérateurs contestent l'appréciation de la Comco. Swisscom souligne que sa taxe de 20 centimes par minute est moins élevée que celle de ses concurrents.

Orange, de son côté, s'est montré surpris. Avec une part de moins de 20% sur le marché suisse, on ne peut pas parler de position dominante, a relevé sa porte-parole Marie-Claude Debons.

Quant à l'opérateur Sunrise, il estime que les 29,95 centimes par minute exigés sont adaptés à la situation actuelle, dixit son porte-parole Mathieu Janin.