L'accord prévoit que cette réduction passe à 8 millions de barils par jour de juillet à décembre, a indiqué le cartel pétrolier dans un communiqué. Celui-ci a été publié au terme d'une longue réunion par visioconférence destinée à trouver une solution à la chute rapide des cours du brut, en raison de l'effondrement de la demande et de la guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie.
La pandémie de coronavirus a déséquilibré un marché où l'offre mondiale était déjà excédentaire, et où elle l'est désormais dans des proportions rarement vues, avec les restrictions aux déplacements prises partout pour éviter la propagation de la maladie (Covid-19).
Nouvelle réunion le 10 juin
Mexico trouvait initialement excessif l'effort qui lui était réclamé et a refusé de signer l'accord. Mais le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a indiqué vendredi être parvenu à un accord avec Donald Trump.
Le président a précisé que son pays allait réduire ses pompages de 100'000 barils par jour (bj) et que les Etats-Unis allaient de leur côté diminuer les leurs de 250'000 bj supplémentaires par rapport à leurs engagements précédents pour compenser la part mexicaine. Il a souligné, lors d'une conférence de presse, que c'est son homologue américain qui a pris l'initiative de le contacter.
Une nouvelle réunion est prévue le 10 juin, toujours en visioconférence, "pour décider de mesures supplémentaires, autant qu'il sera nécessaire pour équilibrer le marché". L'accord prévoit aussi un niveau de réduction de la production entre janvier 2021 et avril 2022, à 6 millions de barils par jour.
asch avec agences