Cette modification a été annoncée mardi à Bâle lors de
l'assemblée générale par le vice-président du conseil
d'administration de Novartis, Ulrich Lehner.
Cinq ans de salaire
Reste que d'ici le terme de son contrat actuel qui échoit en
2009, Daniel Vasella devrait avoir cédé la présidence de la
direction en 2008, comme il l'a répété ces dernières années. Son
indemnité de départ actuelle peut atteindre l'équivalent de cinq
ans de salaire.
Plus de 2500 actionnaires ont participé à l'assemblée générale
ordinaire. De nombreuses voix se sont une nouvelle fois élevées
pour l'occasion contre la politique de rémunération de Novartis,
qui fait de Daniel Vasella le dirigeant d'entreprise le mieux payé
en Suisse avec le président de l'UBS Marcel Ospel.
Soutien du conseil d'administration
Le conseil d'administration a toutefois soutenu Daniel Vasella
et sa rémunération. Il est l'homme qu'il faut pour Novartis, a dit
Ulrich Lehner. L'indemnité de départ fait partie intégrante du
contrat de M. Vasella, valable jusqu'en 2009, a rappelé Ulrich
Lehner.
Cette disposition remonte aux premiers temps de l'entreprise,
lorsque Novartis se trouvait dans une situation incertaine.
Aujourd'hui, cette protection n'est plus nécessaire, a précisé le
vice-président du conseil d'administration. C'est pourquoi le
nouveau contrat de Daniel Vasella dès 2009 ne comprendra plus de
parachute doré.
ats/hof
Moins de CEO helvétiques en Suisse
Le nombre de présidents de direction exécutifs (CEO) suisses à la tête des grandes entreprises helvétiques cotées en Bourse a continué à reculer ces dernières années.
Ces constats ressortent d'une étude du cabinet de recrutement de cadres supérieurs Roy C.Hitchman, portant sur les 52 sociétés prises en compte dans les indices boursiers Swiss Market Index et SMI Midcaps ou moyennes capitalisations.
Si en 2002, il y avait encore 33 Suisses à la tête des entreprises prises en compte dans cette enquête, ils n'étaient plus que 24 cinq ans plus tard, soit près d'un tiers de moins.
Plafonnement du salaire balayé
Sans surprise, le National a rejeté mardi par 117 voix contre 56 la proposition de Josef Zisyadis d'instaurer un salaire minimum garanti de 3500 francs par mois.
Le popiste vaudois voulait aussi plafonner le revenu maximal à 350'000 francs. Il en va de l'éventail moralement acceptable entre le plus haut et le plus bas salaire, a-t-il plaidé en vain.
«Entre le salaire de Monsieur Ospel et celui d'une femme de ménage, le rapport est de 1 à 400», a-t-il rappelé. Un fossé inacceptable qui constitue une incitation à la délinquance, selon le popiste.