La direction de Marcel Ospel à la tête de la banque est caractérisée par une course à la taille dont les effets se révéleront lors de la crise des subprimes.
Son entrée en fonction fut marquée par l'implication de l'UBS lors de la faillite de Swissair en automne 2001. L'UBS ayant refusé d'allouer un prêt supplémentaire à Swissair, Marcel Ospel fut accusé d'avoir activement contribué au "grounding" de la flotte de Swissair. Le "procès Swissair" de 2007 mit un terme à ces accusations, l'UBS n'ayant pas été jugée coupable de la faillite de la compagnie aérienne.
Salaire mirobolant
Décrit comme ambitieux et déterminé, Marcel Ospel fut fréquemment l'objet de critiques en raison de sa rémunération jugée trop élevée, faisant de lui l'un des dirigeants les mieux payés de Suisse (18 millions de francs suisses en 2004, 21 millions en 2005). Son déménagement pour des raisons fiscales dans le canton de Schwyz contribua à renforcer cette image auprès de l'opinion publique.
En 2006, sa rémunération annuelle est montée à 24 millions de francs suisses, soit 300 fois le salaire d'un employé de base de l'UBS. C'est le deuxième patron le mieux payé de Suisse après le patron de Novartis Daniel Vasella, qui a enregistré un salaire de 30 millions en 2006.
ats/gma