Migros de son côté était sur les rangs depuis 2005 déjà, précise
le journal dominical.
La "NZZ am Sonntag" affirme de son côté que Denner négociait avec
des investisseurs étrangers quand Migros est arrivé. Vendredi, lors
de l'annonce du rachat par le géant orange, les noms des acheteurs
étrangers en lice avancés étaient ceux d'Aldi et de Lidl.
Démenti de Coop
Dans les colonnes de la SonntagsZeitung", Coop déclare ne
"jamais avoir eu d'intérêt" pour la reprise de Denner, précisant
que les deux groupes "ne vont pas ensemble".
Un rachat à 700 millions de francs ?
Le montant de la transaction faisant passer le 70% du capital de
Denner dans le cabas de Migros n'a pas été officiellement dévoilé
vendredi lors de l'annonce du mariage entre le numéro un de la
grande distribution et le discounter. Mais selon la "NZZ am
Sonntag", le montant de l'opération serait d'environ 700 millions
de francs.
ats/min/hof
Feu vert de la Comco attendu
La Commission de la concurrence doit encore se prononcer sur l'achat de Denner.
Dans la «NZZ am Sonntag», le patron de Migros, a évoqué le sujet. Il ne peut concevoir un refus de la Comco.
Selon lui, une certaine taille est indispensable dans le commerce de discount, et il ne saurait comprendre «que les discounters étrangers avec leurs gigantesques maisons-mères reçoivent le feu vert en Suisse alors qu'à nous, on mettrait des entraves».
Herbert Bolliger pense que l'actuel duopole avec deux acteurs dominants (Migros/Coop) est une bonne solution, «idéale pour les consommateurs».