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Swissair: Spoerry se tait aussi

Vreni Spoerry n'a pas été plus loquace que ses co-accusés
Vreni Spoerry n'a pas été plus loquace que ses co-accusés
La loi du silence devient un rituel à Bülach (ZH), au troisième jour du procès des anciens responsables de Swissair. Comme les quatre accusés qui l'ont précédée, Vreni Spoerry a choisi de ne pas répondre aux questions des juges.

L'ancienne conseillère aux Etats (PRD/ZH), 68 ans, membre du
conseil d'administration de SAirGroup de 1988 à 2001, a expliqué sa
décision dans une déclaration personnelle. Vreni Spoerry craint que
ses propos ne soient utilisés contre elle.



Les réticences des anciens administrateurs qui ont choisi cette
tactique de défense concernent surtout les procès civils à venir.
Lors de sa déclaration, l'ancienne admnistratrice de Swissair a
déclaré qu'elle regrettait la faillite de l'ancienne compagnie
aérienne. «Je n'ai jamais voulu nuire à la société et à ses
créanciers», a-t-elle dit. «Nous voulions que l'entreprise
poursuive ses activités.»

Accusations rejetées

De l'avis de Vreni Spoerry, qui est accusée de gestion déloyale
et de diminution de l'actif au préjudice des créanciers, les
reproches du Ministère public sont faux et injustifiés. Elle les a
rejetés à la question du président du Tribunal de district Andreas
Fischer.



Pour le reste, l'ex-politicienne s'est tue face au catalogue
d'interrogations déclamé par le juge. Les accusations concernent la
restructuration de la filiale SAirLines et l'augmentation de la
participation dans la compagnie belge Sabena alors au bord du
gouffre.



ats/jab

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Schmidheiny va parler

Les langues devraient se délier lors de l'audience de l'après-midi. Prochain accusé à se présenter à la barre, l'industriel Thomas Schmidheiny a annoncé qu'il ne se taira pas.