Le chiffre d'affaires a progressé de 21% à 6,2 milliards de
dollars. En monnaies locales, la hausse atteint 15%, a indiqué ABB
jeudi dans un communiqué. Ce résultat ne prend pas en compte les
ventes de Lummus Global qui représentent 237 millions de dollars,
la société américaine faisant désormais partie des activités non
poursuivies.
Les entrées de commandes se sont appréciées de 26% à 8,6 milliards
de dollars. Le bénéfice d'exploitation (EBIT) a augmenté de 67% à
822 millions. Sa marge a atteint un record, avec une progression de
9,6% à 13,2%, précise le groupe.
Evolution favorable
Toutes les divisions et régions ont connu une évolution
favorable en début d'année, se félicite le patron d'ABB Fred Kindle
dans le communiqué. Les activités en Europe se sont développées de
manière particulièrement réjouissante, selon lui.
Pour l'exercice en cours, le groupe table toujours sur un
environnement positif. La demande en technique de l'énergie devrait
rester élevée dans toutes les régions. Dans l'automation, la
croissance la plus forte est attendue en Asie et en Amérique. Les
commandes devraient continuer à augmenter fortement, mais la
tendance ralentir comparé à l'année passée.
ats/ant
Envolée à la Bourse
L'action ABB affichait la meilleure performance du SMI jeudi à la Bourse suisse SWX. Les résultats trimestriels du groupe technologique sont largement supérieurs aux attentes des spécialistes.
En début de matinée, le titre gagnait 5,8% à 24,50 francs, caracolant parmi les meilleures progressions. Le SMI s'appréciait en même temps de 0,73% à 9498 points. Peu après l'ouverture de la Bourse, l'action a même dépassé son plus haut de l'année à 24,90 francs.
Selon les analystes, les divisions technique énergétique et automation se sont distinguées. Le chiffre d'affaires est conforme aux attentes. Si on ajoute les ventes de Lummus Global, le résultat est encore meilleur.
Aucun nuage ne pointe à l'horizon, a commenté la banque Vontobel qui va revoir ses prévisions. Pour la banque Citigroup, ABB a dissipé les soucis sur ses marges qui avaient surgi au 4e trimestre. Les risques liés à la croissance externe visée par le groupe passent au second plan.