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L'économie suisse est bien notée par le FMI

BNS
La BNS devra adopter une politique souple, selon le FMI
La Suisse est à nouveau bien notée par le Fonds monétaire international (FMI), qui prévoit une croissance de près de 2% de son économie en 2007. La poursuite des réformes structurelles est encouragée.

Pendant 10 jours, une délégation du FMI a rencontré des
représentants de l'administration fédérale, de la BNS, du secteur
privé et du Parlement afin d'effectuer l'examen annuel de la
Suisse. Les experts du FMI ont mis en exergue la bonne santé de
l'économie suisse.



La croissance rapide, dans un contexte de forte utilisation des
capacités de travail et d'une inflation peu élevée, révèle un
potentiel accru, a relevé lundi Bob Traa, chef de la mission
d'inspection du FMI, devant la presse à Berne.

Le taux de croissance attendu du produit intérieur brut (PIB) de
2%, qualifié de «solide» par le FMI, correspond aux prévisions de
la Banque nationale suisse (BNS) publiées à la mi-décembre. Il
dépasse légèrement celui du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO),
qui pronostique 1,7%.



La politique monétaire de la Suisse devra être particulièrement
attentive et souple, estime le FMI. Le taux d'inflation devrait
certes rester bas en raison de la concurrence internationale.
D'autre part, la faiblesse du franc suisse par rapport à l'euro
dépend de divers facteurs internationaux, comme le fait que le
franc soit actuellement moins utilisé comme monnaie refuge.

Frein à l'endettement loué

En matière de politique budgétaire, la délégation du FMI a une
nouvelle fois loué le frein à l'endettement, qu'elle considère
comme un instrument efficace. L'institution a souligné
l'élimination, en 2006 déjà, du déficit structurel ainsi que la
diminution, durant plus de trois ans d'affilée, de
l'endettement.



Le FMI a en revanche critiqué la gestion des dépenses
extraordinaires. Selon lui, des fonds comme le fonds
d'infrastructure par exemple réduisent la maniabilité de la
politique financière. A moyen terme, toutes les dépenses
extraordinaires devraient être compensées dans le cadre du frein à
l'endettement.



Les nouveaux défis budgétaires à long terme, comme les dépenses
supplémentaires dues à l'évolution démographique, ne sont pas
prises en compte par le frein à l'endettement. D'autres mesures
seront donc nécessaires, estime le FMI. Tout retard dans les
décisions accroîtra les coûts des adaptations.



Agences/bri

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Examen annuel du FMI

L'activité de surveillance du FMI comprend l'examen annuel de la situation économique et financière de ses pays membres.

Du 24 février au 5 mars, une délégation de l'institution a rencontré des représentants de l'administration fédérale, de la BNS, de l'économie et de la société civile.