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Swisscom obtient 18% de l'italien Fastweb

Noël spirituel, Noël païen, Noël partout [REUTERS - Sebastian Derungs]
Carsten Schloter tente une nouvelle offensive à l'étranger - [REUTERS - Sebastian Derungs]
Le président de Fastweb, Silvio Scaglia, apporte à Swisscom sa part de 18,7% dans cette société. Le géant bleu détient désormais environ un cinquième de l'opérateur italien dans le cadre de son OPA lancée mardi.

Silvio Scaglia a apporté mardi ses actions au prix de 47 euros
par titre, a indiqué Fastweb mardi soir. Son paquet représente
ainsi un montant de quelque 1,12 milliard de francs.

Pas de surenchère

Le mois dernier, le président de Fastweb avait promis la remise
de ses actions dans les trois premiers jours de l'OPA au cas où il
ne recevait pas d'offre supérieure. Il pourrait du reste revenir en
arrière d'ici au 15 mai si un acheteur proposait davantage.



Swisscom a annoncé le 12 mars vouloir tenter une nouvelle
incursion d'envergure à l'étranger, tout en respectant les règles
posées par le Conseil fédéral. Son OPA propose 47 euros par action
de la société italienne, la valorisant à 6 milliards de francs.Le
groupe doit entrer en possession de 50% de Fastweb plus une
action.



L'éventualité évoquée mercredi par la «HandelsZeitung» - un départ
du patron de Swisscom Fixnet, Ueli Dietiker, chez Fastweb en cas de
succès de l'OPA - a été qualifiée de «pure spéculation» par le
porte-parole de Swisscom Sepp Huber, interrogé par l'ATS. Il a
répété que le géant bleu souhaitait collaborer avec les actuels
dirigeants de la société italienne.



ats/cab

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Titre Adecco retiré aux Etats-Unis

Adecco va cesser de se faire coter à la Bourse de New York (New York Stock Exchange/NYSE). Le géant vaudois du travail temporaire s'attend à ce que ce retrait soit effectif le 4 juin prochain.

La multinationale justifie en premier lieu sa décision par un volume d'échanges insuffisant sur la plateforme new-yorkaise.

Moins de 2% de ses titres y sont négociés, la majorité des actionnaires américains d'Adecco préférant acheter leurs titres sur Virt-X à Londres ou sur Euronext à Paris.

Le groupe invoque par ailleurs des raisons financières, cherchant «constamment à optimiser ses coûts».

Le géant souligne que son abandon du NYSE ne remet pas en cause ses projets d'expansion aux Etats-Unis.