Modifié

Le climat de consommation est au beau fixe

Leuthard et la formation, Olmert aux USA et cocaïne
L'évolution économique future est perçue de façon optimiste
Les consommateurs suisses n'avaient plus été aussi confiants depuis six ans. Le climat de consommation mesuré chaque trimestre par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) s'est amélioré de trois points en avril par rapport à janvier.

Il s'est fixé à +20 points. Il s'agit du niveau le plus élevé
depuis avril 2001, a précisé jeudi le Seco.

Du jamais vu depuis six ans

L'enquête réalisée par ce dernier auprès de 1100 ménages montre
que l'évolution économique future et surtout la sécurité de
l'emploi sont également perçues de façon plus optimiste.



Les trois composantes qui servent à déterminer le climat de
consommation sont en légère hausse sans faire toutefois de bond
significatif, relève jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie, qui
a enquêté auprès de quelque 1100 ménages.

Consommateurs plus optimistes

L'appréciation de la situation économique passée s'est
améliorée, gagnant 4 points par rapport à janvier pour s'établir à
+48. Les ménages se montrent aussi plus optimistes en ce qui
concerne leur situation financière sur les douze prochains mois (de
+8 à +11 points) ainsi que sur les douze mois écoulés (de zéro à
+1).



Plusieurs indicateurs n'entrant pas dans le calcul du climat de
consommation ont également progressé de façon positive, note le
Seco. Les ménages se montrent ainsi plus confiants sur l'évolution
économique future (de +26 à +31). Mais c'est surtout la sécurité de
l'emploi qu'ils jugent plus favorablement: le sous-indice s'est
amélioré de façon significative, passant de -39 à -27 points.



agences/hof

Publié Modifié

Moins de gros achats en vue

L'estimation de l'évolution des prix sur les douze derniers mois (de +52 en janvier à +51 en avril) et sur les douze prochains mois (de +41 à +33) reste nettement inférieure à la moyenne de ces dernières années.

Ce constat se vérifie depuis plusieurs trimestres, relève le Seco.

En ce qui concerne leur potentiel d'épargne, les ménages n'ont que peu varié d'opinion (de +42 à +44).

Ils se montrent par contre un peu plus réticents sur les décisions d'achat importants (voiture, électroménager, meubles, etc.).

Les réponses négatives se sont multipliées en avril, le sous-indice passant de -7 à -14.