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L'économie suisse se porte toujours bien

Malgré quelques bémols, la croissance reste de mise en Suisse
Malgré quelques bémols, la croissance reste de mise en Suisse
La croissance a accéléré en Suisse au premier trimestre 2007, a indiqué jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie. La hausse du produit intérieur brut réel est ressortie à 0,8% par rapport aux trois mois précédents et à 2,4% sur un an

Ces taux se situent dans le haut de la fourchette des attentes
des économistes. La croissance s'était inscrite respectivement à
0,5% et 2,2% au dernier trimestre 2006. Le dynamisme actuel
s'explique par la "forte contribution des exportations et de la
consommation privée", précise le Seco dans un communiqué.



Les dépenses des ménages ont crû de 0,7% à elles seules par
rapport aux trois mois précédents (+2,5% en rythme annuel), soit au
même rythme qu'à la fin 2006. Quant aux exportations de biens et
services, elles ont augmenté de 1,6% (+8,3% annuel), moins que les
3,3% d'octobre-décembre, mais toujours de manière claire.

Quelques bémols

Côté investissements, les statistiques des services du
Département fédéral de l'économie dénotent en revanche un coup
d'arrêt, "après avoir atteint un niveau élevé". Ils ont régressé de
0,6% d'un trimestre sur l'autre.



Dans les biens d'équipements, une diminution au poste des achats
d'avions est entièrement responsable du recul global de 0,3%. Quant
à la construction, sa tendance à la contraction se confirme, avec
une baisse des investissements de 1% comparé aux trois mois
précédents, après une régression de 0,6% sur cette période.



Un autre domaine marque nettement le pas: celui des importations
de biens et services. Elles reculent de 2,6% en rythme trimestriel,
après une année 2006 "exceptionnelle", selon les termes du Seco.
Cette diminution résulte uniquement d'un recul des achats d'objets
de valeur. Abstraction faite de ce dernier domaine, les
importations de biens ressortent en hausse de 0,2%, tout comme
celles de services.



ats/boi

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L'agriculture à la traîne

En termes de valeur ajoutée, ce sont les domaines réunissant le commerce, l'hôtellerie, la restauration, les transports et les télécommunications qui présentent la plus forte hausse: +1,5%.

Les services financiers suivent, avec une progression de 1 %.

Puis vient la construction, avec un taux de +0,6%, le secteur ayant fortement augmenté ses prix, sous l'effet de la demande.

L'industrie est en revanche à la peine. La valeur ajoutée y a régressé de 0,5%.

L'agriculture affiche un recul encore plus marqué: -4,8%.