Le nombre des demandeurs d'emploi, qui intègre les personnes en
formation continue ou en situation de gains intermédiaires, s'est
contracté de 7963 personnes à 165'843, a indiqué le Secrétariat
d'Etat à l'économie (SECO) jeudi. Les places vacantes annoncées aux
Offices régionaux de placement (ORP) ont baissé de 198 unités à
13'339.
Neuchâtel en avant
En Suisse romande, le chômage a diminué dans tous les cantons.
La plus forte réduction revient à Neuchâtel où le taux a reculé de
0,3 point à 3,3% de la population active. Viennent ensuite Fribourg
(-0,2 point à 2,5%), Valais (-0,2 point à 3%), Vaud (-0,2 point
4,1%) et Genève (-0,2 point à 6,3%, toujours le taux le plus
élevé).
Le canton du Jura enregistre pour sa part une contraction moins
marquée (-0,1 point de pourcentage à 3,3%), alors que Berne affiche
un recul de 0,2 point à 1,9%. Les taux de chômage les plus bas sont
le fait d'Uri et d'Obwald, avec 0,9% seulement.
Moins de chômage partiel
Le dynamisme du marché du travail rejaillit également sur le
chômage partiel, après la légère dégradation de mars. Le recours à
ce moyen servant à une entreprise à passer un mauvais cap ne
touchait plus que 398 personnes à la fin avril, soit 640 de moins
qu'un mois plus tôt, pour un nombre de firmes de 58 (contre
105).
Le SECO relève que 2747 personnes ont épuisé leurs droits aux
prestations de l'assurance-chômage dans le courant du mois de mars.
Contrairement aux autres chiffres, la tendance est ici à la hausse.
Ce nombre atteignait en effet 2276 en février, et 2567 en moyenne
mensuelle l'an dernier.
ats/ant
Les jeunes un peu mieux lotis
Phénomène réjouissant, l'amélioration de la situation sur le marché du travail a profité aux jeunes. Les 15-24 ans présentaient certes encore un taux de chômage moyen de 4,3% l'an passé (de 0,5 point de pourcentage supérieur à la moyenne d'ensemble), mais bien moins important qu'un an plus tôt (5,1%).
Constat identique pour les chômeurs de longue durée, à la quête d'un emploi depuis plus d'un an. A fin 2006, ils étaient 23'796 dans ce cas de figure, soit 16,8% de moins qu'un an plus tôt. La catégorie constituait 18,8% du total, un taux en baisse de 0,3 point.
L'embellie allège l'assurance-chômage
L'amélioration depuis plusieurs mois de la situation sur le marché du travail en Suisse profite à l'assurance-chômage.
Le coût total de l'institution a diminué de 800 millions de francs entre 2005 et l'an dernier pour s'établir à 6,3 milliards.
L'embellie a également servi aux chômeurs eux-mêmes avec une durée moyenne de recherche d'emploi qui a diminué de 7 jours à 171 jours, soit tout de même près de six mois.
Le taux de chômage s'est inscrit à 3,3% sur l'année, contre 3,8% en 2005, selon des chiffres publiés jeudi par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).