Publié

Les entreprises suisses croient à la reprise, selon un sondage d'UBS

Certains milieux économiques réclament une réouverture des commerces et des entreprises après le 19 avril. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Les entreprises suisses croient à la reprise, selon un sondage de l’UBS / Le 12h30 / 1 min. / le 9 juillet 2020
La grande majorité des entreprises suisses croient à la reprise après la crise liée à la pandémie de coronavirus, selon un sondage présenté jeudi par UBS. Parmi les sociétés interrogées, un certain optimisme se fait sentir, même si la crainte d'une deuxième vague subsiste.

Le numéro un bancaire suisse a sondé 2500 entreprises, comptant pour la plupart moins de 50 collaborateurs, entre fin mai et début juin, soit après la période de semi-confinement.

Une certaine confiance se dégage: la récession ne durera pas et sera suivie d’une reprise vigoureuse l’année prochaine, et d’une croissance encore plus robuste l’année suivante.

En 2022, près de trois entreprises interrogées sur quatre tablent sur des revenus au même niveau, voire plus élevés que l’an dernier.

Confiance sur l'emploi

Ce sentiment traverse tous les secteurs et toutes les régions, selon UBS, avec également une confiance sur l’emploi. Même dans un secteur très éprouvé comme la gastronomie, la banque constate que trois participants sur quatre comptent employer autant voire davantage de collaborateurs en 2022 qu’en 2019.

La crise a aussi mis en évidence la dépendance des entreprises suisses, vis-à-vis de leurs fournisseurs et de leurs clients étrangers. Toutefois, selon le sondage, il ne faut pas s'attendre à un recentrage sur la Suisse.

En effet, 70% des entreprises interrogées ne prévoient pas de modifier leurs chaînes de création de valeur. Cela signifie qu’elles ne voient pas l’intérêt de rapatrier en Suisse des activités externalisées. Et cela alors même que près de la moitié des sociétés sondées disent avoir été confrontées à des difficultés de livraison. Pour se protéger des imprévus, elles préfèrent manifestement d’autres mesures, comme augmenter leurs stocks.

Guillaume Meyer/gma

Publié