Les mesures négociées sont valables avec effet rétroactif au 1er
mars de cette année et valables au moins jusqu'au 30 juin 2009.
Indemnités
Le plan social négocié prévoit notamment de substantielles
indemnités de départ, des préretraites dès 63 ans et la protection
absolue contre le licenciement au-delà de 62 ans, ont indiqué mardi
soir les syndicats dans un communiqué commun. "Les acquis salariaux
sont par ailleurs garantis en cas de mutation au sein du groupe",
poursuit le texte.
D'autres mesures sont prévues en cas de reconversion
professionnelle, de formation et de perfectionnement. Une aide à la
recherche d'un emploi est également prévue pour les personnes
licenciées. Une commission formée paritairement de représentants du
personnel et de la direction veillera à l'exécution du plan
social.
Discuté depuis 2006
Les discussions sur le plan social pour le personnel du groupe
métallurgique soleurois avaient débuté en 2006. Le personnel a été
informé mardi. Swissmetal s'est félicité dans un communiqué séparé
du fait qu'une "solution amiable et d'avenir" ait pu être trouvée
avec les partenaires sociaux. L'association patronale Swissmem a
également été associée à cet accord.
ats/cab
Bons chiffres 2006
Le bénéfice net de Swissmetal en 2006 a progressé de 39%, à 4,6 millions de francs et le chiffre d'affaires brut de 80%, à 357,6 millions.
Durant les trois premiers mois de cette année, le chiffre d'affaires brut s'est inscrit à 116,4 millions de francs (+298%) et le bénéfice net a atteint 2,2 millions (+5,7%).
La restructuration continue
La semaine dernière, Unia et Employés Suisse avaient déjà obtenu la réduction des suppressions d'emplois de 21 à onze et l'annulation du projet d'externaliser la fabrication des outils, rappellent les syndicats.
Par ailleurs, Swissmetal s'est engagé à accorder un délai de consultation de 30 jours au moins pour la prochaine vague de licenciements envisagée, afin de permettre un examen des alternatives.
Le 12 juin dernier, la direction avait annoncé la suppression de 153 postes sur 606 en équivalents plein temps sur ses sites de Dornach et Reconvilier.
Elle avait justifié cette décision par le fait que ses deux usines en Suisse affichent une productivité inférieure à celle de Lüdenscheid en Allemagne.