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Consommation: les Suisses en confiance

Au 3e trimestre 2006, 10'585 nouveaux logements ont été bâtis
Climat de consommation et création d'entreprises en hausse
La vigueur de l'économie suisse rejaillit sur le moral des ménages, qui affichent un moral indédit depuis 5 ans. L'indice du climat de consommation a progressé de 5 points en juillet par rapport à avril pour s'inscrire à +12.

Les trois indicateurs composant l'indice général de consommation
publié par le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), n'ont
cependant pas tous évolué dans la même direction, ressort-il du
sondage trimestriel publié jeudi et mené auprès de 1100 ménages.
Celui relatif à l'appréciation de la situation économique des douze
derniers mois présente l'évolution la plus spectaculaire avec un
bond de 19 points à + 34.

Pas d'optimisme béat

Les ménages se sont par contre montrés plus pessimistes quant à
leur sitation financière des douze derniers mois (de -2 à -7),
tandis que l'appréciation portée sur leur budget futur n'a que peu
bougé (+7 à +10).



Les ménages semblent ainsi se mettre au pas des dernières
prévisions de croissance. Selon une étude de la BNS parue il y a un
mois, la conjoncture helvétique présente une image «à peu près sans
nuage». Pratiquement toutes les branches de l'économie s'estimaient
«très satisfaites» de leurs affaires. L'indicateur de la
consommation de l'UBS affiche de son côté son plus haut niveau des
cinq dernières années.

Emploi en bonne voie

La bonne conjoncture s'est également manifestée sur le front de
l'emploi. Le marché du travail est resté vigoureux en Suisse en
juillet, parvenant à absorber l'arrivée des jeunes diplômés sur le
marché, le taux de chômage se stabilisant à 3,1%. En données
corrigées des variations saisonnières, l'effectif des chômeurs a
diminué pour le onzième mois consécutif.



Malgré ce climat très favorable, les résultats des autres
questions de l'enquête, non inclus dans le calcul de l'indice,
apparaissent comme contrastés. L'amélioration sur le front de la
sécurité de l'emploi s'est poursuivie (-72 à -47), tout comme
l'appréciation sur le développement économique des douze prochains
mois (+19 à +25).



Toutefois, l'enquête du SECO n'a pas révélé de changement majeur
concernant la propension à épargner et à faire des achats
d'importance. L'indice fluctue en dessous de sa tendance sur le
long terme.



Les ménages ont ressenti une légère hausse des prix, tant du côté
de l'évolution durant les douze derniers mois (de +52 à +63) que
pour celle des douze prochains (progression de +44 à +51). Ces deux
sous-indices se situent cependant à de bas niveaux bas
historiques



ats/cab

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Nombre d'entreprises en hausse

A la faveur d'une conjoncture favorable, le nombre d'entreprises a progressé au premier semestre 2006 en Suisse.

Alors que les nouvelles inscriptions ont crû de 1,3% à 17'335, le nombre de radiations a plongé de 13,6% à 11 838.

Résultat, la croissance nette, soit le nombre de nouvelles entreprises moins les radiations, s'est établie à 5497 unités, bondissant de 61,1% par rapport au 1er semestre 2005.

Selon la statistique de l'institut de renseignements économiques et de recouvrement de créances Creditreform, les faillites ont quant à elles diminué de 4,6% à 2352.

Confirmant le boom de la branche de la construction, la croissance nette des sociétés a explosé dans ce secteur de 147,1% à 1260 unités, une valeur nettement supérieure à la moyenne helvétique.

Les nouvelles inscriptions aux registres du commerce ont augmenté de 11,2% à 3332, alors que les radiations ont chuté de 16,7% à 2072. Toutefois, en faisant écho à ce dynamisme, la construction s'est illustrée comme la seule branche présentant une croissance des faillites (+2,9% à 491).

A l'inverse, l'industrie représente le seul secteur affichant un recul, quoique léger (-1,8% à 1388), des nouvelles inscriptions.

Toutefois, les radiations (-15,4% à 1087) y ayant nettement diminué, la croissance nette (+133,3% à 301) a de loin dépassé celle enregistrée un an auparavant, avec alors un solde de 129. S'établissant à -13%, le tassement des faillites a nettement dépassé la moyenne nationale.