Pour le directeur de moneyland.ch Benjamin Manz, il faut distinguer deux types de coûts. "D'un côté, les frais de gestion, qui apparaissent clairement sur les factures. Mais à ceux-ci s'ajoutent les cours de change, qui varient d’une carte à l’autre", a-t-il distingué jeudi dans La Matinale de la RTS.
Sur les cartes de crédit suisses, ces coûts sont restés plus ou moins constants ces dernières années, estime-t-il. "Mais cela pourrait changer à l’avenir, car il y a de plus en plus de pression de la part des néo-banques, des solutions de paiement comme Revolut, Transferwise ou Neon en Suisse".
La concurrence des néo-banques pas encore perceptible
Il ne s'agit pas de véritables cartes de crédit - elles sont à prépaiement - mais elles sont en concurrence avec les cartes classiques. Or ces néo-banques appliquent des cours de change bien meilleur marché.
"À plus long terme, cela pourrait mettre sous pression les instituts suisses de cartes de crédit et faire baisser les cours. Mais à ce jour, cela ne s’est pas vraiment produit", constate Benjamin Manz.
Guillaume Meyer/vic