![Nouveau scandale à Genève et campus américain en deuil [KEYSTONE - EDI ENGELER]](https://img.rts.ch/medias/2007/image/ymh78m-27593815.image?w=1280&h=720 "Nouveau scandale à Genève et campus américain en deuil [KEYSTONE - EDI ENGELER]")
La Poste, géant jaune qui voit la vie en rose
Le patron de La Poste Ulrich Gygi s'attend à des gains record pour 2007. Le bénéfice du groupe devrait excéder les 900 millions de francs. Le prix des lettres ne diminuera pas, mais il n'augmentera en tout cas pas jusqu'en mars 2009.
Ce statu quo a été convenu avec le surveillant des prix, a
déclaré Ulrich Gygi dans une interview publiée dans
l'hebdomadaire «Sonntag». «Je n'escompte toutefois pas
d'augmentation du tarif des lettres après non plus»,
précise-t-il.
Le bénéfice record est lié à la bonne conjoncture qui se
répercute positivement pour les paquets et les envois express,
explique le patron du géant jaune. Postfinance a aussi contribué au
bon résultat. Ulrich Gygi voit un potentiel d'amélioration du
bénéfice jusqu'en 2011, date jusqu'à laquelle La Poste devrait
garder le monopole sur l'envoi des lettres de 100 grammes
maximum.
Le volume des lettres devrait diminuer, mais le groupe devrait
«plus que compenser» cette évolution par ses nouveaux domaines
d'affaires. La Poste réalise déjà 18 % de son chiffre d'affaires
via l'import export et à l'étranger, rappelle Ulrich Gygi.
ats/sun
Publié
Les bureaux de poste vont encore diminuer
La restructuration des bureaux de poste va se poursuivre, précise encore le patron du géant jaune.
Le nombre d'offices traditionnels va continuer de diminuer «surtout au profit des agences postales, c'est-à-dire des services postaux proposés dans les magasins».
Selon Ulrich Gygi, le nombre d'agences postales devrait passer de 70 à 200 fin 2008, voire plus ensuite.
Les offices de Poste devraient continuer à vendre un assortiment de produits variés car «cela rapporte beaucoup d'argent».
Revus pour le trafic postal international, les services postaux devraient pour leur part être simplifiés en Suisse et les plus compliqués ne plus être offerts dans les tout petits offices.