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Girard-Perregaux et Ulysse Nardin biffent un quart de leurs postes

Des horlogers travaillent dans la manufacture Ulysse Nardin à La Chaux-de-Fonds, le 1er novembre 2019. [Keystone - Anthony Anex]
Girard-Perregaux et Ulysse Nardin biffent un quart de leurs postes / Le Journal horaire / 30 sec. / le 7 septembre 2020
Girard-Perregaux et Ulysse Nardin, maisons horlogères établies à La Chaux-de-Fonds et réunies sous le faîte de Sowind, entendent se séparer d'une centaine de collaborateurs d'ici fin septembre. Le groupe, propriété du spécialiste français du luxe Kering, compte quelque 390 emplois.

L'arrêt brutal des ventes pendant le confinement et la timide reprise dans l'horlogerie ont motivé la décision de redimensionner les capacités de production au terme d'une période de chômage partiel.

"L’épidémie de coronavirus et ses répercussions économiques, qui risquent de s’échelonner sur plusieurs années, ont heurté l’industrie horlogère dans son ensemble et nous imposent de faire évoluer notre organisation", explique Patrick Pruniaux, directeur général des deux marques cité dans le communiqué. "La pérennité des marques est ainsi garantie et nous allons de l'avant", assure-t-il.

Le rapprochement il y a un an avait coïncidé avec un investissement "majeur" dans les outils de production, précise le texte.

Aucune précision sur les licenciements

Aucune précision quant au sort des personnes licenciées n’est connue à ce jour. Le personnel, réuni lors d’une séance d’information lundi matin, sera consulté selon les dispositions conventionnelles en vigueur, selon une porte-parole de l’entreprise cité par Arcinfo.

Un éventuel plan social devrait être connu d’ici fin septembre.

ats/kkub

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