En Suisse, le nombre de personnes sans emploi n'a pas explosé comme aux Etats-Unis, où 15% des Américains ont perdu leur travail.
Rien de tel en Suisse. Mais évidemment il n'y a pas de miracle. Notre économie souffre, et c'est le chômage partiel qui amortit aujourd'hui encore le choc.
"Le chômage partiel représente un peu plus de 8% des employés en Suisse", explique Boris Zürcher, chef de la direction du travail au SECO. "Au mois d'avril, ce chiffre a atteint un maximum de 36%. On voit une nette amélioration de la situation." Une nette amélioration, certes, mais cela reste très élevé pour la Suisse.
Changement de régime
Au mois de septembre, le chômage partiel change de régime, la procédure simplifiée est en partie abandonnée. Et les répercussions se font déjà ressentir. Le nombre de préannonces pour le chômage partiel - donc de demandes des entreprises pour recourir à cet outil - a chuté.
La crainte c'est que ce chômage partiel se transforme en chômage tout court. Une hypothèse que rejette le SECO qui voit plutôt une amélioration de la situation économique.
cr/ebz