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Novartis taille dans ses effectifs

Daniel Vasella reste l'un des patrons les mieux payés de Suisse.
Daniel Vasella veut simplifier le fonctionnement de Novartis
Novartis réorganise son fonctionnement et envisage la suppression de 500 emplois en Suisse sur les 12'000 qu'il y compte. A l'échelle mondiale le groupe pharmaceutique prévoit de biffer 2500 postes, soit 2,5% de son effectif.

L'objectif visé est une simplification des processus de travail
et de prise de décision en supprimant des échelons superflus et en
recentrant les activités du groupe autour de ses domaines
clés.



Ce projet, visant à améliorer sa compétitivité, doit déboucher sur
une structure organisationnelle simplifiée, a expliqué le géant
pharmaceutique bâlois jeudi dans un communiqué. L'opération avait
été évoquée à la mi-octobre déjà lorsque Novartis avait annoncé
qu'il allait passer en revue toutes ses activités opérationnelles
dans le monde.

Deux milliards d'économies

Les mesures envisagées et mises en application en 2008 et 2009
devraient permettre des économies de quelque 1,6 milliard de
dollars avant impôts (2 milliards de francs environ). Le coût du
programme est pour sa part estimé à 450 millions de dollars (580
millions de francs).



Il est apparu depuis que des mesures devaient aussi être prises
dans plusieurs entités du groupe en Suisse. Au stade actuel, la
direction prévoit qu'environ 500 places pourraient y être
supprimées, soit un peu plus de 4% de ses effectifs. Les employés
touchés seront informés au début de l'an prochain ou au plus tard
d'ici à la fin mars 2008.

Départs naturels

Une grande partie de ces suppressions sera réalisée par le biais
des départs naturels, par une gestion ciblée des postes vacants et
au travers de divers programmes sociaux, précise Novartis.



"Nous saisissons l'occasion de l'actuelle brève phase de recul que
traverse notre secteur pharmaceutique pour lancer ce projet visant
à simplifier notre organisation et à repenser nos modes
opérationnels", a déclaré le patron de Novartis Daniel
Vasella.



ap/ats/jh

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Mouvement déjà amorcé aux Etats-Unis

Novartis va dégager cette année des résultats historiques, surtout grâce à la vente de Gerber. Le bénéfice net se monte déjà à 11,1 milliards de dollars après neuf mois.

Après trois trimestres, le résultat net s'est envolé de près de 102%, sur un an. Le chiffre d'affaires a progressé de 13% à 28,1 milliards de dollars.

La rentabilité nette des activités poursuivies a toutefois reculé, la marge perdant 1 point à 19,9%.

Novartis souffre tout particulièrement aux Etats-Unis, où la FDA, l'autorité sanitaire, a suspendu depuis mars la commercialisation du Zelnorm, un produit contre la constipation.

Au total, les ventes réalisées aux Etats-Unis ont baissé de 3%. Et les dépenses de recherche et développement du groupe ont pris l'ascenseur, tout comme celles de marketing.

Novartis avait ainsi annoncé le 18 octobre la suppression de 1260 emplois au total, en majeure partie grâce au roulement naturel du personnel.