Quarante-cinq emplois liés au service à la clientèle sur les 450
que compte le site neuchâtelois sont concernés, soit 10% de
l'effectif, a indiqué le porte-parole du groupe, Paolo Piantella,
joint par la TSR. L'existence du site neuchâtelois n'est aucunement
menacée.
La raison essentielle du transfert est l'environnement plus
propice qu'offre l'Irlande en termes de logistique au sein de
l'Union européenne, explique le porte-parole. Le pays accueille en
effet de nombreuses entreprises actives dans ce secteur et possède
une législation plus favorable que la Suisse en la matière.
Bulgari a toutefois certifié que la mesure n'avait aucune
motivation fiscale. De ce point de vue, le joaillier italien paiera
d'ailleurs plus en Irlande qu'en Suisse, précise son
porte-parole.
En Suisse, Bulgari bénéfice de l'arrêté Bonny qui permet aux
régions périphériques d'accorder des déductions fiscales sur le
bénéfice des entreprises, et cela pendant une durée de cinq ans
maximum. Ces avantages fiscaux sont cependant reconductibles en cas
d'innovation majeure.
Claudio Personeni/kot
Bulgari et la Suisse
Bulgari tient à son implantation en Suisse pour des raisons évidentes de marketing (Swiss Made, ...), assure le groupe.
Son CEO, Francesco Trapani, l'a d'ailleurs rappelé en long et en large dans la dernière édition du magazine Montres Passion.
Bulgari envisage à terme de développer davantage son site neuchâtelois dans lequel il pourrait même se retrouver à l'étroit d'ici peu.
Plus d'un milliard de chiffre d'affaires
Après consolidation, le chiffre d'affaires de Bulgari en 2006 s'est élevé à 1,010 milliards d'euros.
Le groupe réalise 12% de ses ventes en Italie et 25% en Europe.
Au 31 décembre 2006, Bulgari employait 3186 personnes, dont 450 à Neuchâtel.