La Suisse a gagné deux rangs par rapport à 2007, souligne
Anne-France Borgeaud Pierazzi, de l'Institut. L'IMD note que le
pays a su faire preuve de stabilité et de dynamisme. L'institut
relève plusieurs points forts, comme la performance économique,
l'efficacité du gouvernement, une main-d'oeuvre talentueuse et des
infrastructures uniques dans tous les domaines.
La Suisse démontre une expansion économique vigoureuse, note
l'IMD dans son rapport, évoquant la croissance de 3,1% du PIB en
2007, un haut PIB par habitant, une balance courante excédentaire
et une augmentation des flux d'investissement direct en Suisse.
L'IMD souligne aussi le niveau élevé de l'emploi et la faible
inflation.
Un gouvernement jugé efficace
Par ailleurs, un sondage confirme l'efficacité du gouvernement.
L'école lausannoise souligne que la mise en place du frein à
l'endettement a rassuré la population. De plus, l'attraction
fiscale se poursuit. Interrogés, les cadres suisses notent en outre
que les impôts sur les sociétés ne découragent pas le développement
de l'esprit entrepreneurial.
Au niveau du marché du travail, l'IMD écrit dans son rapport que
la stabilité économique de la Suisse constitue l'un de ses points
forts, ce qui a une influence sur le marché du travail: les
relations de travail sont productives et la motivation des
travailleurs est élevée, entre autres. Seul bémol, une baisse de
l'esprit entrepreneurial dans les affaires est ressentie par
rapport à 2007.
Une qualité de vie exceptionnelle
Enfin, dernier des quatre facteurs de compétitivité étudiés, la
qualité des infrastructures de base reste une force de la Suisse.
Santé et système éducatif sont bien notés. En termes de qualité de
vie, la Suisse se classe première en comparaison
internationale.
Selon l'IMD, son rapport sur la compétitivité mondiale est
considéré comme la publication objective sur la compétitivité des
pays. Il calcule différents classements selon la taille de la
population et par région géographique, ainsi que les résultats
détaillés par pays. L'institut précise que ce classement est
calculé en combinant quatre facteurs de compétitivité: la
performance économique, l'efficacité du gouvernement, l'efficacité
des affaires et l'infrastructure.
A noter que l''IMD est arrivé en tête du classement du Financial
Times publié lundi des meilleures écoles de business, à égalité
avec Harvard Business School (voir communiqué
ci-joint), notamment en ce qui concerne la formation des
managers.
swisstxt/hof
Le classement 2008
1. USA
2. Singapour
3. Hong Kong
4. Suisse
5. Luxembourg
6. Danemark
7. Australie
8. Canada
9. Suède
10. Pays-Bas
11. Norvège
12. Irlande
13. Taiwan
14. Autriche
15. Finlande
16. Allemagne
17. Chine
18. Nouvelle-Zélande
19. Malaisie
20. Israël
Les critières de l'étude
Cette étude évalue la compétitivité de 55 pays selon 331 critères.
Elle se base essentiellement, pour deux-tiers, sur des indicateurs statistiques provenant des organisations internationales et de plusieurs instituts.
Pour le tiers restant, les données sont tirées d'une enquête d'opinion.
Ce rapport annuel, qui est édité depuis 1989, est mis à jour tout au long de l'année via sa version en ligne.
Il vérifie, note encore l'IMD, l'exactitude des données en collaborant avec 52 instituts associés dans le monde entier.